(15/08)
Comme chaque année, la Ville de Saint-Tropez a commémoré le souvenir du 15 aoà»t 1944, où résistants locaux et soldats américains ont libéré notre commune dans le cadre de l’opération « Anvil-Dragoon ».
En matinée, les autorités municipales et autres représentants des corps constitués se sont rassemblés devant le monument de la Libération et la stèle dédié aux parachutistes et soldats américains tombés il y a 72 ans, en présence du capitaine Monica Stoy, présidente de l’association de la 3e Division d’infanterie US. A cette occasion, le maire Jean-Pierre Tuveri a rappelé les principaux évènements de cette journée cruciale du 15 aoà»t 1944 :
« A 8 heures du matin, les vagues d’assaut américaines du VIème corps d’Armée, constituant la force KODAK, sous les ordres du général Truscott, s’élancent des péniches de débarquement pour prendre pied sur les plages aux noms de codes respectifs d’Alpha, Delta et Camel.
La 3ème division d’infanterie US du Général John W.O’Daniel, « l’Alpha Force » débarque à Pampelonne et à Cavalaire.
La 45ème division d’infanterie US du général William W. Eagles « La Delta Force » débarque à la Nartelle et à la Garonette.
La 36ème division US du général John E. Dahlquist « La Camel Force » débarque au Dramont.
Parmi ces troupes se trouvaient les Franà§ais du Combat Command 1 (CC1) du général Sudre.
Au total, plus de 94.000 soldats et 11.000 véhicules furent débarqués le premier jour.
L’assaut aérien prit la forme d’une vaste opération aéroportée avec le largage d’une division parachutiste entre Draguignan, le Muy et la Motte.
C’est la force « Rugby » du général Robert Tryon Frederick, 37 ans, qui en avait la charge. Venus de Rome, 535 avions de transport et 406 planeurs escortés par des chasseurs bombardiers vont larguer ou déposer entre Draguignan, Le Muy et la Motte, 9730 hommes, 213 camions, 221 jeeps, 350 tonnes de matériel, 30 tonnes de rations.
Parmi les unités engagées dès 4h15 du matin, figurait le 509e bataillon d’infanterie parachutiste dont 2 compagnies, la Compagnie C de 125 hommes du Capitaine Jess.W Walls, ainsi que des éléments de la Compagnie B du Capitaine Ralph Miller et des artilleurs du 463e Bataillon d’artillerie aéroportée, furent lâchés par erreur sur la campagne tropézienne et le plateau de Pampelonne et contribuèrent de faà§on déterminante à la libération de notre cité.
Malheureusement, en raison du brouillard le capitaine Miller et 16 hommes de la Compagnie B tombés en mer ne furent jamais retrouvés.
La présence des parachutistes américains ne put malheureusement pas empêcher la destruction du port, que les Allemands firent sauter à 5h45 du matin.
Avec l’appui de la résistance locale, après plusieurs attaques, les troupes américaines se rendirent maà®tres de la Citadelle. La garnison allemande, qui s’y était réfugiée, capitula vers 17 heures.
Les combats autour du quartier du Pilon, du Latitude et de la Bouillabaisse ne cessèrent qu’à 20 heures. Dans la soirée du 15 aoà»t, Saint-Tropez était entièrement libérée et le général Patch installait son QG à l’hôtel Latitude 43.
Le 16 aoà»t, 3 divisions de l’Armée B du général de Lattre de Tassigny commencaient à débarquer en début de soirée, entre autre : la 1ère DFL à Cavalaire et la 3e DIA du Général Monsabert à la Foux. Les autres divisions débarquèrent les jours suivants.
Malheureusement, à ce moment-là , deux chasseurs bombardiers de la Luftwaffe lâchaient plusieurs bombes sur la ville en fête et sur la plage du fond de la baie de Saint-Tropez, où débarquait une avant-garde de la 3e division d’infanterie algérienne. Le bombardement coà»ta la vie à 10 Tropéziens et à plusieurs soldats. De nombreux autres furent blessés ».
La cérémonie s’est ensuite poursuite, place du Portalet, devant la stéle dédiée aux Marines alliées.
Enfin, la traditionnelle soirée du 15 aoà»t a été marquée par une projection d’images historiques retraà§ant la libération de Saint-Tropez le 15 aoà»t 1944, accompagnée par un discours du maire. La manifestation s’est terminée par le concert réservé aux Tropéziens, assuré cette année par Michel Jonasz.
(15/08)
Comme chaque année, la Ville de Saint-Tropez a commémoré le souvenir du 15 août 1944, où résistants locaux et soldats américains ont libéré notre commune dans le cadre de l’opération « Anvil-Dragoon ».
En matinée, les autorités municipales et autres représentants des corps constitués se sont rassemblés devant le monument de la Libération et la stèle dédié aux parachutistes et soldats américains tombés il y a 72 ans, en présence du capitaine Monica Stoy, présidente de l’association de la 3e Division d’infanterie US. A cette occasion, le maire Jean-Pierre Tuveri a rappelé les principaux évènements de cette journée cruciale du 15 août 1944 :
« A 8 heures du matin, les vagues d’assaut américaines du VIème corps d’Armée, constituant la force KODAK, sous les ordres du général Truscott, s’élancent des péniches de débarquement pour prendre pied sur les plages aux noms de codes respectifs d’Alpha, Delta et Camel.
La 3ème division d’infanterie US du Général John W.O’Daniel, « l’Alpha Force » débarque à Pampelonne et à Cavalaire.
La 45ème division d’infanterie US du général William W. Eagles « La Delta Force » débarque à la Nartelle et à la Garonette.
La 36ème division US du général John E. Dahlquist « La Camel Force » débarque au Dramont.
Parmi ces troupes se trouvaient les Français du Combat Command 1 (CC1) du général Sudre.
Au total, plus de 94.000 soldats et 11.000 véhicules furent débarqués le premier jour.
L’assaut aérien prit la forme d’une vaste opération aéroportée avec le largage d’une division parachutiste entre Draguignan, le Muy et la Motte.
C’est la force « Rugby » du général Robert Tryon Frederick, 37 ans, qui en avait la charge. Venus de Rome, 535 avions de transport et 406 planeurs escortés par des chasseurs bombardiers vont larguer ou déposer entre Draguignan, Le Muy et la Motte, 9730 hommes, 213 camions, 221 jeeps, 350 tonnes de matériel, 30 tonnes de rations.
Parmi les unités engagées dès 4h15 du matin, figurait le 509e bataillon d’infanterie parachutiste dont 2 compagnies, la Compagnie C de 125 hommes du Capitaine Jess.W Walls, ainsi que des éléments de la Compagnie B du Capitaine Ralph Miller et des artilleurs du 463e Bataillon d’artillerie aéroportée, furent lâchés par erreur sur la campagne tropézienne et le plateau de Pampelonne et contribuèrent de façon déterminante à la libération de notre cité.
Malheureusement, en raison du brouillard le capitaine Miller et 16 hommes de la Compagnie B tombés en mer ne furent jamais retrouvés.
La présence des parachutistes américains ne put malheureusement pas empêcher la destruction du port, que les Allemands firent sauter à 5h45 du matin.
Avec l’appui de la résistance locale, après plusieurs attaques, les troupes américaines se rendirent maîtres de la Citadelle. La garnison allemande, qui s’y était réfugiée, capitula vers 17 heures.
Les combats autour du quartier du Pilon, du Latitude et de la Bouillabaisse ne cessèrent qu’é 20 heures. Dans la soirée du 15 août, Saint-Tropez était entièrement libérée et le général Patch installait son QG à l’hôtel Latitude 43.
Le 16 août, 3 divisions de l’Armée B du général de Lattre de Tassigny commencaient à débarquer en début de soirée, entre autre : la 1ère DFL à Cavalaire et la 3e DIA du Général Monsabert à la Foux. Les autres divisions débarquèrent les jours suivants.
Malheureusement, à ce moment-là, deux chasseurs bombardiers de la Luftwaffe lâchaient plusieurs bombes sur la ville en fête et sur la plage du fond de la baie de Saint-Tropez, où débarquait une avant-garde de la 3e division d’infanterie algérienne. Le bombardement coûta la vie à 10 Tropéziens et à plusieurs soldats. De nombreux autres furent blessés ».
La cérémonie s’est ensuite poursuite, place du Portalet, devant la stéle dédiée aux Marines alliées.
Enfin, la traditionnelle soirée du 15 août a été marquée par une projection d’images historiques retraçant la libération de Saint-Tropez le 15 août 1944, accompagnée par un discours du maire. La manifestation s’est terminée par le concert réservé aux Tropéziens, assuré cette année par Michel Jonasz.