La traditionnelle cérémonie de commémoration de l’armistice du 11 novembre 1918 qui mettait fin à la « Grande guerre » a rassemblé élus, anciens combattants, représentants de la gendarmerie, des sapeurs-pompiers, de la police municipale et de la Bravade, devant le monument de la Libération, à côté de la salle Jean-Despas. A l’heure du souvenir de cet épisode tragique du début du siècle dernier, le maire Jean-Pierre Tuveri a rappelé ce que signifiait cet armistice pour les protagonistes.
« Cet armistice du 11 novembre 1918 fut à l’époque symbole d’espoir, synonyme de l’espérance des peuples en une Europe qui souhaitait se reconstruire et vivre sur un continent en paix.
L’histoire prouve qu’il n’en fut rien, que les leçons ne furent pas tirées de cette tragédie. Alors que l’Europe avait une chance de se reconstruire et de vivre en paix, le traité de Versailles de 1919 allait progressivement faire surgir le poison nouveau du fascisme, des totalitarismes et de la guerre.
Cette « Grande Guerre », cette « der des ders », ne fut, en effet, malheureusement que le prélude de la Seconde Guerre Mondiale attisée, une nouvelle fois, par la montée des nationalismes.
Il aura fallu ces deux terribles tragédies pour que les pays Européens prennent enfin conscience que la solution des armes, la mort et la destruction ne pouvaient fournir une solution à leurs antagonismes politiques. Il aura fallu ces tragédies pour que la France et l’Allemagne se réconcilient et constituent, ainsi que la crise économique et financière actuelle en témoigne le socle sur lequel repose la construction Européenne, gage de notre sécurité collective, de notre indépendance et prospérité économique, ainsi que de la préservation de nos valeurs.
Sachons garder pour toujours à l’esprit ces enseignements. Et, bien que les « poilus » et les témoins ne soient désormais plus de ce monde pour témoigner, sachons perpétuer leur mémoire afin qu’ils ne soient pas oubliés, au risque de voir, une nouvelle fois, les leçons de ce douloureux passé effacées et les germes du nationalisme et de la guerre refaire alors surface sur notre continent ».
La traditionnelle cérémonie de commémoration de l’armistice du 11 novembre 1918 qui mettait fin à la « Grande guerre » a rassemblé élus, anciens combattants, représentants de la gendarmerie, des sapeurs-pompiers, de la police municipale et de la Bravade, devant le monument de la Libération, à côté de la salle Jean-Despas. A l’heure du souvenir de cet épisode tragique du début du siècle dernier, le maire Jean-Pierre Tuveri a rappelé ce que signifiait cet armistice pour les protagonistes.
«Cet armistice du 11 novembre 1918 fut à l’époque symbole d’espoir, synonyme de l’espérance des peuples en une Europe qui souhaitait se reconstruire et vivre sur un continent en paix.
L’histoire prouve qu’il n’en fut rien, que les leçons ne furent pas tirées de cette tragédie. Alors que l’Europe avait une chance de se reconstruire et de vivre en paix, le traité de Versailles de 1919 allait progressivement faire surgir le poison nouveau du fascisme, des totalitarismes et de la guerre.
Cette « Grande Guerre », cette « der des ders », ne fut, en effet, malheureusement que le prélude de la Seconde Guerre Mondiale attisée, une nouvelle fois, par la montée des nationalismes.
Il aura fallu ces deux terribles tragédies pour que les pays Européens prennent enfin conscience que la solution des armes, la mort et la destruction ne pouvaient fournir une solution à leurs antagonismes politiques. Il aura fallu ces tragédies pour que la France et l’Allemagne se réconcilient et constituent, ainsi que la crise économique et financière actuelle en témoigne le socle sur lequel repose la construction Européenne, gage de notre sécurité collective, de notre indépendance et prospérité économique, ainsi que de la préservation de nos valeurs.
Sachons garder pour toujours à l’esprit ces enseignements. Et, bien que les « poilus » et les témoins ne soient désormais plus de ce monde pour témoigner, sachons perpétuer leur mémoire afin qu’ils ne soient pas oubliés, au risque de voir, une nouvelle fois, les leçons de ce douloureux passé effacées et les germes du nationalisme et de la guerre refaire alors surface sur notre continent».
