C’est par la voix de son directeur général, Henri-Paul Ruiz, que le personnel communal a présenté ses vœux, mardi 17 janvier à la salle Jean-Despas, à monsieur le Maire Jean-Pierre Tuveri.
« Je voudrais, au nom de tous les agents de notre Commune, vous remercier de la disponibilité dont vous faà®tes preuve à longueur d’année, et de votre humanisme qui prévaut à la prise de toute décision, a-t-il dit au premier magistrat. C’est donc pour la 9ème fois, et en toute sincérité, que nous vous présentons tous nos vœux pour vous et vos proches et, à travers vous, à tous les membres du Conseil municipal ».
Auparavant, le directeur général des services avait exprimé des vœux relatifs aux rôles du fonctionnaires et du service public qui ne vont pas manquer d’être évoqués dans le cadre de la campagne électorale pour l’élection présidentielle.
« La fonction publique territoriale a fait preuve de sa pertinence »
« Comme vous le savez, l’année 2017 sera marquée par la période électorale qui s’ouvre devant nous, et je pense ne pas me tromper en disant que comme à l’accoutumée, les fonctionnaires deviendront une cible privilégiée et seront souvent considérés comme la source de nombreux maux de notre société. Avec plus de 30 ans d’existence, issue des textes de décentralisation de 1982, la fonction publique territoriale a fait la preuve de sa pertinence, et a su, au gré des réformes ou des crises de notre société, s’adapter au plus près aux besoins des usagers.
Elle a très largement contribué à la réussite de la décentralisation et fait face aux vagues successives des transferts de compétences, malgré le déséquilibre entre les charges et les moyens transférés. La fonction publique territoriale s’est forgée, dans le cadre et pour la défense de l’intérêt général, des valeurs et du principe du service public.
Dans le contexte de crise qui est le nôtre, l’existence de cette fonction publique territoriale fidèle à ces valeurs est une garantie d’une moindre altération de la cohésion sociale. Comme je le disais, il est de bon ton dans cette période électorale « d’ouvrir la chasse aux fonctionnaires » et de verser dans la surenchère. Par exemple sur la suppression de postes de fonctionnaires. Ainsi on a pu entendre qu’il était salutaire pour la France de supprimer : 100 000, 200 000, voire 500 000 postes.
Il serait intéressant qu’on nous précise lesquels ! Ainsi pour ce qui est de la fonction publique territoriale, doit-on réduire les effectifs des services de la petite enfance ? Des écoles maternelles ? Des centres de loisirs ? Etc.
Mais alors nous serions en infraction avec la loi qui règlemente les taux d’encadrement dans ces domaines. Il me semble que c’est bien là que nous touchons au véritable problème général de la fonction publique, je veux parler de la politique normative de l’Etat.
Pour illustrer ces propos, je vous soumets quelques chiffres tirés d’un recensement de 2015 et qui met en exergue l’existence de: 10 500 lois, 127 000 décrets, 17 000 textes communautaires, 7 400 traités (sans oublier les circulaires)… Autant de textes qui nous régissent tous les jours et que les fonctionnaires sont dans l’obligation d’appliquer.
Un autre exemple : le Journal Officiel contenait 10 000 pages en 1990, et 25 000 pages en 2014.
En 2013, il a été recensé en France, 400 000 normes.
Vous savez tous ce que sont des normes et dans beaucoup de domaines, elles ont leur raison d’être. Mais très souvent, on plonge également dans l’absurde.
Je vais vous donner un exemple : en restauration scolaire, il est indiqué le nombre de saucisses à servir par enfant, leur poids, leur taille en fonction de l’âge de ce dernier.
Cet exemple peut prêter à sourire, cependant c’est dans ce contexte, sur lequel nous n’avons aucune prise, que nous mettons, pour la grande majorité d’entre nous, toute notre énergie et tout notre engagement professionnel à servir nos concitoyens.
Par ailleurs, il faut souligner aussi une certaine incohérence du discours de l’Etat : d’un côté, on reproche aux collectivités territoriales d’avoir une politique de recrutement exponentielle, d’un autre côté on nous oblige à mettre en place des dispositifs dont le bien-fondé est plus que douteux. Je veux parler, entre autres, des NAP (Nouvelles Activités Périscolaires). Ainsi il a été relevé qu’en 2014, dans les Communes, les effectifs ont augmenté, mais il faut préciser que sans la réforme des rythmes scolaires, l’emploi communal aurait baissé de 1400 emplois !
Nous nous efforà§ons de nous adapter sans cesse aux décisions de l’Etat tout en palliant la baisse constante de nos moyens, tant humains que financiers, et je sais, Monsieur le Maire, que vous saisissez chaque occasion pour rappeler les difficultés imprévisibles auxquelles nous devons constamment faire face et auxquelles il faut encore s’attendre ».
De la rémunération des fonctionnaires
« J’aborderai un dernier domaine qui est l’objet également de beaucoup de fantasmes, c’est le niveau de rémunération des fonctionnaires. Une étude récente fait état des données suivantes : le salaire moyen d’un fonctionnaire (toutes catégories confondues) est de 2205 € ; le salaire moyen d’un employé du privé est de 2202 €.
On constate que cela est quasiment identique, mais il faut, pour être précis, ajouter que la part des primes et indemnités de ce salaire est, pour les fonctionnaires, de 22,8 % et cela n’est pas neutre car c’est déterminant pour le montant de nos futures retraites.
Comprenons-nous bien. Il ne s’agit pas de s’opposer aux réformes qui, inéluctablement, devront s’appliquer à la fonction publique, mais réfléchir sur son avenir sans faire appel au mode incantatoire : des fonctionnaires trop payés, trop protégés, trop nombreux, trop privilégiés etc…
Quelle drôle de faà§on de poser le problème, alors que le véritable enjeu est de savoir quel niveau de service public nous voulons avoir pour nos territoires… »
Poursuivre le programme entamé en 2008
« Nous allons, à vos côtés et à notre place, Monsieur le Maire, poursuivre votre extraordinaire programme, que vous avez entamé en 2008 : poursuivre la rénovation de notre ville, poursuivre son embellissement, poursuivre l’amélioration de sa propreté et de son environnement, et renforcer la sécurité, qui est l’une des principales préoccupations de nos concitoyens.
Bref, poursuivre, et je n’ai pas peur des mots, l’historique rénovation que connaà®t, depuis 2008, notre Commune. Et je précise, pour vous côtoyer tous les jours, que vous n’agissez pas en pensant à vous inscrire dans une quelconque postérité, mais tout simplement parce que votre action est le reflet de votre profond attachement à cette Commune et à ses habitants. »
Encore d’importants investissements prévus cette année
Répondant au directeur général des services, le maire a rappelé que « cette année, ce sont encore entre 4 et 5 millions d’euros qui seront consacrés sur le budget principal de la commune aux travaux et acquisitions, et pour l’ensemble des budgets y compris les budgets annexes près de 10 millions d’euros. Parmi les chantiers les plus importants, il convient de noter la poursuite de la rénovation de la vieille ville qui avait été temporairement suspendue, ce qui avait pu légitimement inquiéter les résidents de ce quartier ».
Le premier magistrat a ainsi listé les chantiers programmés, la réfection des rues Portail neuf, de la Treille et Sainte Barbe, les impasses de la Treille et de la Miséricorde, ainsi que les travaux portant sur l’amélioration du patrimoine communal, la valorisation du milieu urbain et des aménagements divers, qui concernent notamment les bâtiments communaux, les écoles, la maison de retraite des Platanes avec l’installation d’un deuxième ascenseur, ou encore la réfection des toitures du Château de la Moutte, ainsi que la poursuite de la réhabilitation des courts du Centre municipal de tennis.
Il a également fait un point sur la rénovation du stade d’honneur Marcel Aubour , évoqué la réhabilitation complète du système de climatisation de la salle Jean Despas et celle du
musée de la Gendarmerie et du Cinéma, les travaux qui ont débuté en tout début d’année en vue de créer un nouvel accès au parking du port, la finalisation des travaux de la nouvelle capitainerie, la réfection de l’éclairage des quais du vieux port, et, enfin, le projet d’aménagement d’ensemble de l’esplanade du nouveau port.
Départs à la retraite et remises de médailles
Enfin, la cérémonie s’est cloturée par la présentation des nouveaux retraités : Mme Danielle PERIER, Mme Brigitte NOE, M. Christian MAURIN, M. Gilbert FASOLA, M. Eric PAUFICHET, M. Jean-Claude ALICOU. Les médailles d’argent pour les 20 ans de carrière ont été remises à ASTEZAN Corinne, CALIFANO Pierre, JORDAN Jean-Franà§ois, MELIGA Claire, MOULET Marina, OJEDA Agnès, ROGELLE Annick, TRUCCO Véronique. Les médailles de vermeil pour 30 ans de carrière ont été remises à IBERTI Sandrine, MONGE Laurette, PANNACCI Nicole, RENOUX Patricia et LAGACHE Michel. Pour le port, la médaille d’argent pour 15 ans de carrière à été remise à LALLIER Alain.
La liste des retraités : Mme Danielle PERIER, Mme Brigitte NOE, M. Christian MAURIN, M. Gilbert FASOLA, M. Eric PAUFICHET, M. Jean-Claude ALICOU
C’est par la voix de son directeur général, Henri-Paul Ruiz, que le personnel communal a présenté ses vœux, mardi 17 janvier à la salle Jean-Despas, à monsieur le Maire Jean-Pierre Tuveri.
« Je voudrais, au nom de tous les agents de notre Commune, vous remercier de la disponibilité dont vous faîtes preuve à longueur d’année, et de votre humanisme qui prévaut à la prise de toute décision, a-t-il dit au premier magistrat. C’est donc pour la 9ème fois, et en toute sincérité, que nous vous présentons tous nos vœux pour vous et vos proches et, é travers vous, à tous les membres du Conseil municipal ».
Auparavant, le directeur général des services avait exprimé des vœux relatifs aux rôles du fonctionnaires et du service public qui ne vont pas manquer d’être évoqués dans le cadre de la campagne électorale pour l’élection présidentielle.
« La fonction publique territoriale a fait preuve de sa pertinence »
« Comme vous le savez, l’année 2017 sera marquée par la période électorale qui s’ouvre devant nous, et je pense ne pas me tromper en disant que comme à l’accoutumée, les fonctionnaires deviendront une cible privilégiée et seront souvent considérés comme la source de nombreux maux de notre société. Avec plus de 30 ans d’existence, issue des textes de décentralisation de 1982, la fonction publique territoriale a fait la preuve de sa pertinence, et a su, au gré des réformes ou des crises de notre société, s’adapter au plus près aux besoins des usagers.
Elle a très largement contribué à la réussite de la décentralisation et fait face aux vagues successives des transferts de compétences, malgré le déséquilibre entre les charges et les moyens transférés. La fonction publique territoriale s’est forgée, dans le cadre et pour la défense de l’intérêt général, des valeurs et du principe du service public.
Dans le contexte de crise qui est le nôtre, l’existence de cette fonction publique territoriale fidèle à ces valeurs est une garantie d’une moindre altération de la cohésion sociale. Comme je le disais, il est de bon ton dans cette période électorale « d’ouvrir la chasse aux fonctionnaires » et de verser dans la surenchère. Par exemple sur la suppression de postes de fonctionnaires. Ainsi on a pu entendre qu’il était salutaire pour la France de supprimer : 100 000, 200 000, voire 500 000 postes.
Il serait intéressant qu’on nous précise lesquels ! Ainsi pour ce qui est de la fonction publique territoriale, doit-on réduire les effectifs des services de la petite enfance ? Des écoles maternelles ? Des centres de loisirs ? Etc.
Mais alors nous serions en infraction avec la loi qui règlemente les taux d’encadrement dans ces domaines. Il me semble que c’est bien là que nous touchons au véritable problème général de la fonction publique, je veux parler de la politique normative de l’Etat.
Pour illustrer ces propos, je vous soumets quelques chiffres tirés d’un recensement de 2015 et qui met en exergue l’existence de: 10 500 lois, 127 000 décrets, 17 000 textes communautaires, 7 400 traités (sans oublier les circulaires)… Autant de textes qui nous régissent tous les jours et que les fonctionnaires sont dans l’obligation d’appliquer.
Un autre exemple : le Journal Officiel contenait 10 000 pages en 1990, et 25 000 pages en 2014.
En 2013, il a été recensé en France, 400 000 normes.
Vous savez tous ce que sont des normes et dans beaucoup de domaines, elles ont leur raison d’être. Mais très souvent, on plonge également dans l’absurde.
Je vais vous donner un exemple : en restauration scolaire, il est indiqué le nombre de saucisses à servir par enfant, leur poids, leur taille en fonction de l’âge de ce dernier.
Cet exemple peut prêter à sourire, cependant c’est dans ce contexte, sur lequel nous n’avons aucune prise, que nous mettons, pour la grande majorité d’entre nous, toute notre énergie et tout notre engagement professionnel à servir nos concitoyens.
Par ailleurs, il faut souligner aussi une certaine incohérence du discours de l’Etat : d’un côté, on reproche aux collectivités territoriales d’avoir une politique de recrutement exponentielle, d’un autre côté on nous oblige à mettre en place des dispositifs dont le bien-fondé est plus que douteux. Je veux parler, entre autres, des NAP (Nouvelles Activités Périscolaires). Ainsi il a été relevé qu’en 2014, dans les Communes, les effectifs ont augmenté, mais il faut préciser que sans la réforme des rythmes scolaires, l’emploi communal aurait baissé de 1400 emplois !
Nous nous efforçons de nous adapter sans cesse aux décisions de l’Etat tout en palliant la baisse constante de nos moyens, tant humains que financiers, et je sais, Monsieur le Maire, que vous saisissez chaque occasion pour rappeler les difficultés imprévisibles auxquelles nous devons constamment faire face et auxquelles il faut encore s’attendre ».
De la rémunération des fonctionnaires
« J’aborderai un dernier domaine qui est l’objet également de beaucoup de fantasmes, c’est le niveau de rémunération des fonctionnaires. Une étude récente fait état des données suivantes : le salaire moyen d’un fonctionnaire (toutes catégories confondues) est de 2205 € ; le salaire moyen d’un employé du privé est de 2202 €.
On constate que cela est quasiment identique, mais il faut, pour être précis, ajouter que la part des primes et indemnités de ce salaire est, pour les fonctionnaires, de 22,8 % et cela n’est pas neutre car c’est déterminant pour le montant de nos futures retraites.
Comprenons-nous bien. Il ne s’agit pas de s’opposer aux réformes qui, inéluctablement, devront s’appliquer à la fonction publique, mais réfléchir sur son avenir sans faire appel au mode incantatoire : des fonctionnaires trop payés, trop protégés, trop nombreux, trop privilégiés etc…
Quelle drôle de façon de poser le problème, alors que le véritable enjeu est de savoir quel niveau de service public nous voulons avoir pour nos territoires… »
Poursuivre le programme entamé en 2008
« Nous allons, à vos côtés et à notre place, Monsieur le Maire, poursuivre votre extraordinaire programme, que vous avez entamé en 2008 : poursuivre la rénovation de notre ville, poursuivre son embellissement, poursuivre l’amélioration de sa propreté et de son environnement, et renforcer la sécurité, qui est l’une des principales préoccupations de nos concitoyens.
Bref, poursuivre, et je n’ai pas peur des mots, l’historique rénovation que connaît, depuis 2008, notre Commune. Et je précise, pour vous côtoyer tous les jours, que vous n’agissez pas en pensant à vous inscrire dans une quelconque postérité, mais tout simplement parce que votre action est le reflet de votre profond attachement à cette Commune et à ses habitants. »
Encore d’importants investissements prévus cette année
Répondant au directeur général des services, le maire a rappelé que « cette année, ce sont encore entre 4 et 5 millions d’euros qui seront consacrés sur le budget principal de la commune aux travaux et acquisitions, et pour l’ensemble des budgets y compris les budgets annexes près de 10 millions d’euros. Parmi les chantiers les plus importants, il convient de noter la poursuite de la rénovation de la vieille ville qui avait été temporairement suspendue, ce qui avait pu légitimement inquiéter les résidents de ce quartier ».
Le premier magistrat a ainsi listé les chantiers programmés, la réfection des rues Portail neuf, de la Treille et Sainte Barbe, les impasses de la Treille et de la Miséricorde, ainsi que les travaux portant sur l’amélioration du patrimoine communal, la valorisation du milieu urbain et des aménagements divers, qui concernent notamment les bâtiments communaux, les écoles, la maison de retraite des Platanes avec l’installation d’un deuxième ascenseur, ou encore la réfection des toitures du Château de la Moutte, ainsi que la poursuite de la réhabilitation des courts du Centre municipal de tennis.
Il a également fait un point sur la rénovation du stade d’honneur Marcel Aubour , évoqué la réhabilitation complète du système de climatisation de la salle Jean Despas et celle du
musée de la Gendarmerie et du Cinéma, les travaux qui ont débuté en tout début d’année en vue de créer un nouvel accès au parking du port, la finalisation des travaux de la nouvelle capitainerie, la réfection de l’éclairage des quais du vieux port, et, enfin, le projet d’aménagement d’ensemble de l’esplanade du nouveau port.
Départs à la retraite et remises de médailles
Enfin, la cérémonie s’est cloturée par la présentation des nouveaux retraités : Mme Danielle PERIER, Mme Brigitte NOE, M. Christian MAURIN, M. Gilbert FASOLA, M. Eric PAUFICHET, M. Jean-Claude ALICOU. Les médailles d’argent pour les 20 ans de carrière ont été remises à ASTEZAN Corinne, CALIFANO Pierre, JORDAN Jean-François, MELIGA Claire, MOULET Marina, OJEDA Agnès, ROGELLE Annick, TRUCCO Véronique. Les médailles de vermeil pour 30 ans de carrière ont été remises à IBERTI Sandrine, MONGE Laurette, PANNACCI Nicole, RENOUX Patricia et LAGACHE Michel. Pour le port, la médaille d’argent pour 15 ans de carrière à été remise é LALLIER Alain.
La liste des retraités : Mme Danielle PERIER, Mme Brigitte NOE, M. Christian MAURIN, M. Gilbert FASOLA, M. Eric PAUFICHET, M. Jean-Claude ALICOU