Il y a quelques semaines, Louis MAS, ancien Capitaine de Ville, accompagné de Thomas MOTTO, bravadeur, arrière-petit-fils de Marius ASTEZAN, sont venus faire part à Sylvie Siri, maire de Saint-Tropez, de leur souhait d’honorer le Cépoun Marius ASTEZAN, en dénommant une rue à son nom.
Le conseil municipal, à l’unanimité, a décidé de nommer la première partie de la rue du Portalet : rue Marius ASTEZAN, avec le consentement de ses enfants, dont le Cépoun Serge ASTEZAN.
La rue Marius ASTEZAN ainsi dorénavant dénommée, est en relation directe avec le lieu de naissance de Marius ASTEZAN et sans doute le théâtre de ses jeux d’enfant.
Marius ASTEZAN a été clerc de notaire chez Maître Bernard, puis Maître Malafosse, et enfin Maître Bortolotti.
Auparavant il avait été secrétaire de mairie.
Profondément attaché à la vie de la cité, il est, de 1965 à 1971, 2ème adjoint du Maire Jean Lescudier.
En 1971, du fait des effets du suffrage avec panachage, il se retrouve en tant que mieux élu, propulsé maire jusqu’en 1973.
Durant cette période, il a :
– Initié le chantier du futur collège et du complexe sportif (COSEC)
– Crée le foyer des aînés,
– Restauré les chapelles Sainte-Anne et de la Miséricorde
– Mis à la disposition de l’Etat le terrain pour la création du futur commissariat de police, aujourd’hui actuelle gendarmerie,
Enfin, c’est sous son mandat que la ville a acquis le terrain Desderi où sont édifiés aujourd’hui les immeubles et le parking souterrain.
Mais il est aussi notre Cépoun, de 1968, date à laquelle il est choisi par Louis Sanmartin pour lui succéder, et jusqu’à ce mois de février 2009 où sa disparition laisse une population dans une tristesse infinie.
Père de 3 enfants et grand-père de 6 petits-enfants, il a reçu bien des hommages de son vivant avec le titre de Chevalier de l’ordre de Saint-Grégoire le Grand, délivré par le Vatican, et les insignes d’officier de l’ordre national du mérite.
3 fois capitaine de ville, en 1961, 1979 et 1999, et major à plusieurs reprises, il a consacré 40 ans de sa vie à donner à la bravade son éclat actuel et un rituel immuable.
Mais bien souvent, derrière l’homme, fût il illustre, se tient la femme, l’épouse, « l’autre Cép ».
Sa chère Mado, nous quittât elle aussi, peu après et laissât un souvenir inoubliable.