La traditionnelle cérémonie de commémoration de l’armistice du 8 mai 1945 a conduit Jean-Pierre Tuveri, maire de Saint-Tropez, à rappeler le devoir de mémoire qui s’impose à tous. Après les allocutions du secrétaire d’Etat à la défense, lue par le conseiller municipal Henri Prévost-Allard, et de Jacques Bourrier, président du Comité d’Entente des Associations Patriotiques, le premier magistrat a souligné, dans son discours, le rôle fédérateur et réparateur de l’Europe.
«Les leçons tirées au plan européen de cette immense tragédie, dès les premières années de l’après guerre, avec la mise en place d’institutions européennes telles que le CECA (Communauté Européenne du Charbon et de l’Acier), la CEE (Communauté Economique Européenne), Euratom et ensuite l’intégration de ces institutions dans l’Union Européenne, permettent d’espérer que notre continent soit désormais à l’abri de la répétition de tels évènements.
Une grande vigilance s’impose toutefois face au risque d’une résurgence des idéologies. In ne faut en effet jamais oublier que la deuxième guerre mondiale, outre ses causes profondes qui trouvent leur source dans les frustrations engendrées par les Traités de Versailles, de Saint Germain et de Trianon, à l’issue de la Grande Guerre de 1914-1918, ainsi que dans la crise économique de 1929, fut aussi largement un conflit idéologique.
Il importe que la Communauté Internationale, désormais mieux organisée, ait le courage d’assumer ses responsabilités et soit moins partagée par les intérêts nationaux de ses principaux acteurs, afin que des solutions multilatérales et solidaires soient apportées aux nouvelles formes de conflits, ainsi qu’aux défis économiques qui pourraient menacer à terme nos niveaux de vie, mais aussi nos libertés.
En tout état de cause, un devoir de mémoire s’impose à nous pour rendre non seulement hommage à toutes les victimes civiles et militaires de ce terrible conflit, mais surtout pour faire en sorte que les générations futures n’oublient pas leur sacrifice et sachent assumer leur histoire respective dans une destinée désormais commune aux peuples européens ».
La traditionnelle cérémonie de commémoration de l’armistice du 8 mai 1945 a conduit Jean-Pierre Tuveri, maire de Saint-Tropez, à rappeler le devoir de mémoire qui s’impose à tous. Après les allocutions du secrétaire d’Etat à la défense, lue par le conseiller municipal Henri Prévost-Allard, et de Jacques Bourrier, président du Comité d’Entente des Associations Patriotiques, le premier magistrat a souligné, dans son discours, le rôle fédérateur et réparateur de l’Europe.
«Les leçons tirées au plan européen de cette immense tragédie, dès les premières années de l’après guerre, avec la mise en place d’institutions européennes telles que le CECA (Communauté Européenne du Charbon et de l’Acier), la CEE (Communauté Economique Européenne), Euratom et ensuite l’intégration de ces institutions dans l’Union Européenne, permettent d’espérer que notre continent soit désormais à l’abri de la répétition de tels évènements.
Une grande vigilance s’impose toutefois face au risque d’une résurgence des idéologies. In ne faut en effet jamais oublier que la deuxième guerre mondiale, outre ses causes profondes qui trouvent leur source dans les frustrations engendrées par les Traités de Versailles, de Saint Germain et de Trianon, à l’issue de la Grande Guerre de 1914-1918, ainsi que dans la crise économique de 1929, fut aussi largement un conflit idéologique.
Il importe que la Communauté Internationale, désormais mieux organisée, ait le courage d’assumer ses responsabilités et soit moins partagée par les intérêts nationaux de ses principaux acteurs, afin que des solutions multilatérales et solidaires soient apportées aux nouvelles formes de conflits, ainsi qu’aux défis économiques qui pourraient menacer à terme nos niveaux de vie, mais aussi nos libertés.
En tout état de cause, un devoir de mémoire s’impose à nous pour rendre non seulement hommage à toutes les victimes civiles et militaires de ce terrible conflit, mais surtout pour faire en sorte que les générations futures n’oublient pas leur sacrifice et sachent assumer leur histoire respective dans une destinée désormais commune aux peuples européens ».