A l’initiative du 1er adjoint Claude Bérard, également en charge des affaires culturelles, les 1ères Rencontres historiques de Saint-Tropez ont abordé sous différents angles la délicate question de la mémoire de la Seconde guerre mondiale. Délicate question, au point qu’il faut non pas parler d’une mémoire mais bien de « mémoires plurielles » suivant la période de transmission ou la qualité de celui qui la transmet. Comme l’a démontré Stéphane Revert, chargé de mission d’inspection pédagogique en histoire-géographie, la « mémoire officielle » a connu trois phases depuis la fin de la Seconde guerre mondiale : « la France résistante » jusqu’é la fin des années 60, une période ensuite de remise en question marquée par les films sur le Shoah et sur la France sous Vichy, puis une phase de « mémoire assumée ». Chez les tenants de la mémoire, la « concurrence » est importante : que l’on soit résistant, déporté ou ancien combattant, la vision du dernier conflit mondial peut différer jusqu’é s’affronter. Tout aussi intéressante, l’intervention de Jean-Marie Guillon, professeur d’histoire contemporaine à l’université de Provence, a abordé la mémoire de la Résistance dans le Var à travers notamment la symbolique des lieux dans les communes du département.
Après cette soirée inaugurale, vendredi 26 novembre, dans la salle Jean-Despas, la pièce de théâtre «Du beurre dans les rutabagas», jouée samedi 27 à 18h, a illustré le propos de la veille : dans une même famille d’un village de Provence, l’un résiste, l’autre collabore. Enfin, dimanche 28, les comédiens ont fait place aux documentaires, d’abord à celui d’André Neyton, le metteur en scène de la pièce de samedi soir, « Il le fallait, paroles de résistants», le second sur les témoignages de résistants locaux, «15 août 44, les Tropéziens racontent». Les excellents «Mémoires de nos pères» et «Lettres d’Iwo Jima» du réalisateur Clint Eastwood ont conclu cette passionnante manifestation dans le regard croisé des soldats américains et de leurs adversaires japonais sur un champ de bataille identique.
A l’initiative du 1er adjoint Claude Bérard, également en charge des affaires culturelles, les 1ères Rencontres historiques de Saint-Tropez ont abordé sous différents angles la délicate question de la mémoire de la Seconde guerre mondiale. Délicate question, au point qu’il faut non pas parler d’une mémoire mais bien de « mémoires plurielles » suivant la période de transmission ou la qualité de celui qui la transmet. Comme l’a démontré Stéphane Revert, chargé de mission d’inspection pédagogique en histoire-géographie, la « mémoire officielle » a connu trois phases depuis la fin de la Seconde guerre mondiale : « la France résistante » jusqu’é la fin des années 60, une période ensuite de remise en question marquée par les films sur le Shoah et sur la France sous Vichy, puis une phase de « mémoire assumée ». Chez les tenants de la mémoire, la « concurrence » est importante : que l’on soit résistant, déporté ou ancien combattant, la vision du dernier conflit mondial peut différer jusqu’é s’affronter. Tout aussi intéressante, l’intervention de Jean-Marie Guillon, professeur d’histoire contemporaine à l’université de Provence, a abordé la mémoire de la Résistance dans le Var à travers notamment la symbolique des lieux dans les communes du département.
Après cette soirée inaugurale, vendredi 26 novembre, dans la salle Jean-Despas, la pièce de théâtre «Du beurre dans les rutabagas», jouée samedi 27 à 18h, a illustré le propos de la veille : dans une même famille d’un village de Provence, l’un résiste, l’autre collabore. Enfin, dimanche 28, les comédiens ont fait place aux documentaires, d’abord à celui d’André Neyton, le metteur en scène de la pièce de samedi soir, « Il le fallait, paroles de résistants», le second sur les témoignages de résistants locaux, «15 août 44, les Tropéziens racontent». Les excellents «Mémoires de nos pères» et «Lettres d’Iwo Jima» du réalisateur Clint Eastwood ont conclu cette passionnante manifestation dans le regard croisé des soldats américains et de leurs adversaires japonais sur un champ de bataille identique.