Suite à l’annulation par le Conseil d’Etat du traité de concession avec Kaufman and Broad Provence, le maire et les élus de la majorité municipale ont expliqué leur position. Compte-rendu de la réunion.
Suite à l’annulation par le Conseil d’Etat de la concession d’aménagement signée en 2011 par la Ville avec la société avec Kaufman & Broad, Jean-Pierre Tuveri, maire de Saint-Tropez, et les élus de la majorité municipale, ont convié la population à une réunion publique, le 27 mars 2019, afin de répondre aux questions légitimes que les Tropéziennes et Tropéziens pourraient se poser concernant ce dossier d’une grande complexité.
« Après quasiment 8 ans de procédure, le Conseil d’Etat a décidé d’annuler le traité de concession passé entre la Ville (la Commune) et la société Kaufman & Broad. Ayant toujours été légitimiste et respectueux de la justice de mon pays, il n’est pas question pour moi de remettre en cause ce jugement ou de critiquer les juges qui siégeaient, a souligné le maire. Il s’agit de l’autorité de la chose jugée.
Il m’importe, par contre, de bien informer les Tropéziennes et les Tropéziens, ainsi que tous nos résidents secondaires, sur un certain nombre de points qui nous ont conduits à prendre les décisions que nous avons prises.
Avant de poursuivre ma présentation, je voudrais souligner que la motivation première qui a toujours animé notre équipe municipale, c’était de répondre aux énormes besoins en logements que connaît Saint-Tropez, afin de loger des personnes qui habitaient dans des conditions inacceptables, de fixer des actifs si possible jeunes, qui travaillaient à Saint-Tropez, mais ne pouvaient pas s’y loger, d’éviter que des personnes habitant Saint-Tropez soient obligées de quitter la Commune car ne pouvant plus continuer à se loger sur le marché libre, aux loyers prohibitifs.
Cela faisait partie de notre engagement électoral et nous avons tenu notre promesse quoi qu’on puisse nous reprocher. L’objectif ultime, c’était d’enrayer, dans toute la mesure du possible, la baisse démographique et la diminution des effectifs scolaires.
Je voudrais aussi rappeler, en préambule, que ce dossier de construction de logements a été une opération extrêmement complexe, qui a pris naissance dès 1995, dans le cadre de la réalisation d’une opération d’aménagement, d’abord par la SEMITROP (Société d’Economie Mixte de la ville d’alors) jusqu’en 2002 et puis par la SEMAGEST jusqu’en 2008. Puis, le secteur a été étendu au site de l’hôpital et ce sont plus de 60 actes relatifs à des permis de construire et plus de 50 délibérations, sans oublier la signature de protocoles d’accord transactionnels.
C’est dire la complexité d’une telle opération ».
Visualisez le compte rendu de la réunion publique ci-dessous :