La 21e édition des Rencontres internationales du cinéma des Antipodes se déroulera du 9 au 13 octobre avec une douzaine de longs métrages inédits en compétition.
« C’est au cœur du village qui séduisit le peintre si lumineux Paul Signac, que vous pourrez vous immerger dans le meilleur du cinéma du bout du monde, et cela sans bouger de la mythique place des Lices ! Après avoir reçu pour nos 20 ans, une star du cinéma mondiale, la réalisatrice de « La Leçon de Piano », Jane Campion si disponible et souriante, après avoir accueilli la magnifique présidente du Jury long métrage, Greta Scacchi, la talentueuse et adorable comédienne de « Chaleur et poussière » et « Coca cola kid », comment faire encore mieux pour célébrer notre deuxième « majorité », celle des 21 ans ! La solution est peut-être de garder le cap en proposant pour cette édition 2019 un regard sur les femmes, comédiennes, réalisatrices, productrices, en plus d’une mise en valeur du cinéma autochtone.
Poème pictural et humour noir
Aussi vous découvrirez « Waru » un film néo-zélandais réalisé par huit femmes Maori, huit visions qui éclairent la mort d’un jeune garçon Maori. Suivant le même principe, vous découvrirez aussi « Vai », qui fût présenté au festival de Berlin 2019 et qui suit cette fois l’histoire d’une fillette, de huit ans à quatre-vingt ans, racontée par huit réalisatrices du Pacifique. Lien avec nos vingt ans, nous retrouverons avec « Hibiscus et Ruthless », le nouveau film du réalisateur néo-zélandais Stallone Vaiaoga-Ioasa qui remporta le Prix du Public avec son premier long métrage « Cousins des Iles ».
D’Australie viendra le magnifique poème pictural de Ben Hackworth « Celeste ». A l’opposé, le très urbain « Ladies in Black » sera l’occasion de se promener dans un grand magasin du Sydney de la fin des années cinquante, un beau cadeau que nous fait son distributeur avec cette belle avant-première. Tout comme celui du percutant « Slam », dont la sortie est prévue au premier trimestre 2020, un film qui va nous amener à réfléchir sur le pouvoir parfois destructeur de la presse et sur nos préjugés. Mais le rire sera aussi présente avec « Top End Wedding », la nouvelle comédie de Wayne Blair, le réalisateur aborigène du film présenté à Cannes en 2012 « Les Saphirs ».
Rire aussi, mais plutôt noir avec « Brothers’ Nest », un film dans la lignée de l’univers des frères Coen où se côtoie humour noir, iconoclaste, décalé mais aussi personnages attachants. Et n’oublions pas l’étonnant et excellent « Blue Moon », film noir néo-zélandais tourné avec un iPhone !
Sur les traces du capitaine Cook…
Bien sûr, le documentaire n’est pas oublié et ce sera l’occasion d’une forte sensibilisation au changement climatique et à l’écologie qui nous concerne tous. Sans oublier un autre sujet d’actualité, celui de la restitution d’objets et de restes humains volés à de nombreux peuples autochtones entre autres par des Etats ou des musées. Plus ludique et dépaysant, nous suivrons le comédien néo-zélandais Sam Neill dans le Pacifique sur les traces du capitaine Cook.
Enfin, une magnifique exposition vous attendra salle Jean-Despas avec des œuvres des artistes australiens Shona Nunan et Michael Cartwright qui se sont tout récemment installés à Correns. Vous retrouverez aussi la section Antipodes Junior destinée au jeune public tout comme la compétition de courts métrages ainsi que de nombreuses autres surprises.
Alors en marche vers les Antipodes à Saint-Tropez, que chaque journée soit une fête du cinéma, de la culture et des échanges par-delà les mers… »
Bernard Bories
Président de Cinéma des Antipodes
Le programme détaillé sur http://festivaldesantipodes.com/index.php/fr-fr/