D’une pierre, deux coups… A l’occasion de la fête de la Saint-Pierre, samedi 4 juillet, qui se termine traditionnellement sur la Pesquière, le maire Jean-Pierre Tuveri a inauguré cet ancien quai des pêcheurs qui a été rénové cet hiver, à l’instar de la place du Portalet, également réhabilitée cet hiver. « Si j’interviens exceptionnellement ce soir dans le cadre de la fête de la Saint-Pierre et des Pêcheurs, c’est pour vous présenter le résultat des travaux de rénovation sur deux sites, particulièrement emblématiques de notre commune, qui se trouvent sur le parcours du défilé », a expliqué le premier magistrat.
Deux sites emblématiques réhabilités
Le premier de ces sites remarquables, dans le prolongement du môle Jean-Réveille, c’est la place du Portalet, au pied de la tour du même nom. A une époque où le vieux port n’était pas encore construit, elle formait juste au-dessus de la jetée qui préfigurait le môle Jean-Réveille, l’angle le plus à l’ouest du quadrilatère historique qui constituait alors la petite cité de Saint-Tropez. « Aujourd’hui, c’est un lieu très fréquenté, a souligné le maire, au croisement du sentier du littoral et de la promenade que que nous avons fait aménager en 2010 derrière le môle. Victime de son succès et de sa fréquentation, nous avons dû rénover cette place au premier trimestre de l’année 2015 avec notamment un nouveau dallage en pierres calcaires pour un montant de 325 000 euros ».
Le second site emblématique qui a fait l’objet de travaux de rénovation, c’est la Pesquière, aménagée sur la pointe qui a donné son nom au quartier de la Ponche. En effet, la pouncho signifie la pointe en provençal. A la fin du XIXe siècle, les pêcheurs qui ont besoin d’espace pour faire sécher les filets en coton et tirer les bateaux à sec, réclament la construction d’un plan incliné, puis d’un mur entre les rochers de la pointe (lé où se trouve le bateau qui sera brulé ce soir) et ce plan incliné. Ce n’est qu’en 1927 que la pesquière (littéralement la pêcherie) prendra l’aspect que nous lui connaissons aujourd’hui. Durant le XXe siècle, cet endroit a bien fait l’objet de quelques réparations mais il était nécessaire de réduire les affouillements sous marins au droit de la bordure du quai et de reprendre le revêtement de surface.
« Ainsi un socle de béton armé a été coulé, a précisé le maire, pour conforter le quai remontant sur la dalle en une chape en béton armé elle aussi. Des balises d’éclairage ont été encastrées dans le sol. Puis un revêtement coloré a été posé de manière à embellir le quai. Enfin, l’artiste mosaïste Mathias Baudinière, connu sous le Pei a restauré le banc construit par les prisonniers allemands de la guerre de 14, qui avait déjà été orné de mosaïque par ses soins en 1994. Le deuxième banc, derrière nous, a fait aussi l’objet d’un revêtement de mosaïque ».
Les nombreuses personnes présentes ont pu admirer la qualité de son travail, mis en valeur par le nouvel éclairage qui permet d’apprécier la Pesquière à la tombée de la nuit.
« L’ensemble des travaux réalisés sur ce site représente un montant de plus de 690 000 euros, a dit le maire, et s’inscrit dans le cadre de notre politique de rénovation du patrimoine, qui nous a déjà conduit, depuis 2008, à rénover la Citadelle, les rues de la vieille ville et la chapelle du Couvent. C’est dire notre attachement à la préservation de ce qui a fait la riche histoire de Saint-Tropez et notre volonté de valoriser au mieux les fleurons de notre patrimoine ».
La tradition respectée
Hormis cette parenthèse officielle, la tradition du déroulé de la Saint-Pierre, qui conclut en quelque sorte la fête des Pêcheurs du lundi 29 juin, s’est déroulée comme d’habitude par la bénédiction, au pied du môle Jean-Réveille, des bateaux de pêcheurs par Mgr Michel Hayes, suivi du défilé des Fifres et tambours, des danses provençales par le Rampèu et l’embrasement de la barque au bout du quai. La manifestation organisée par la SNSM, la prud’homie de pêche, la STVT, les Fifres et Tambours et le Rampèu, avec le concours de la ville, s’est terminée par l’habituelle bal animée par le groupe « Nathalie Fabre et ses gentlemen ».
D’une pierre, deux coups… A l’occasion de la fête de la Saint-Pierre, samedi 4 juillet, qui se termine traditionnellement sur la Pesquière, le maire Jean-Pierre Tuveri a inauguré cet ancien quai des pêcheurs qui a été rénové cet hiver, à l’instar de la place du Portalet, également réhabilitée cet hiver. « Si j’interviens exceptionnellement ce soir dans le cadre de la fête de la Saint-Pierre et des Pêcheurs, c’est pour vous présenter le résultat des travaux de rénovation sur deux sites, particulièrement emblématiques de notre commune, qui se trouvent sur le parcours du défilà», a expliqué le premier magistrat.
Deux sites emblématiques réhabilités
Le premier de ces sites remarquables, dans le prolongement du môle Jean-Réveille, c’est la place du Portalet, au pied de la tour du même nom. A une époque où le vieux port n’était pas encore construit, elle formait juste au-dessus de la jetée qui préfigurait le môle Jean-Réveille, l’angle le plus à l’ouest du quadrilatère historique qui constituait alors la petite cité de Saint-Tropez. « Aujourd’hui, c’est un lieu très fréquenté, a souligné le maire, au croisement du sentier du littoral et de la promenade que que nous avons fait aménager en 2010 derrière le môle. Victime de son succès et de sa fréquentation, nous avons dû rénover cette place au premier trimestre de l’année 2015 avec notamment un nouveau dallage en pierres calcaires pour un montant de 325 000 euros ».
Le second site emblématique qui a fait l’objet de travaux de rénovation, c’est la Pesquière, aménagée sur la pointe qui a donné son nom au quartier de la Ponche. En effet, la pouncho signifie la pointe en provençal. A la fin du XIXe siècle, les pêcheurs qui ont besoin d’espace pour faire sécher les filets en coton et tirer les bateaux à sec, réclament la construction d’un plan incliné, puis d’un mur entre les rochers de la pointe (là où se trouve le bateau qui sera brulé ce soir) et ce plan incliné. Ce n’est qu’en 1927 que la pesquière (littéralement la pêcherie) prendra l’aspect que nous lui connaissons aujourd’hui. Durant le XXe siècle, cet endroit a bien fait l’objet de quelques réparations mais il était nécessaire de réduire les affouillements sous marins au droit de la bordure du quai et de reprendre le revêtement de surface.
« Ainsi un socle de béton armé a été coulé, a précisé le maire, pour conforter le quai remontant sur la dalle en une chape en béton armé elle aussi. Des balises d’éclairage ont été encastrées dans le sol. Puis un revêtement coloré a été posé de manière à embellir le quai. Enfin, l’artiste mosaé¯ste Mathias Baudinière, connu sous le Pei a restauré le banc construit par les prisonniers allemands de la guerre de 14, qui avait déjà été orné de mosaé¯que par ses soins en 1994. Le deuxième banc, derrière nous, a fait aussi l’objet d’un revêtement de mosaé¯que ».
Les nombreuses personnes présentes ont pu admirer la qualité de son travail, mis en valeur par le nouvel éclairage qui permet d’apprécier la Pesquière à la tombée de la nuit.
« L’ensemble des travaux réalisés sur ce site représente un montant de plus de 690 000 euros, a dit le maire, et s’inscrit dans le cadre de notre politique de rénovation du patrimoine, qui nous a déjà conduit, depuis 2008, à rénover la Citadelle, les rues de la vieille ville et la chapelle du Couvent. C’est dire notre attachement à la préservation de ce qui a fait la riche histoire de Saint-Tropez et notre volonté de valoriser au mieux les fleurons de notre patrimoine ».
La tradition respectée
Hormis cette parenthèse officielle, la tradition du déroulé de la Saint-Pierre, qui conclut en quelque sorte la fête des Pêcheurs du lundi 29 juin, s’est déroulée comme d’habitude par la bénédiction, au pied du môle Jean-Réveille, des bateaux de pêcheurs par Mgr Michel Hayes, suivi du défilé des Fifres et tambours, des danses provençales par le Rampèu et l’embrasement de la barque au bout du quai. La manifestation organisée par la SNSM, la prud’homie de pêche, la STVT, les Fifres et Tambours et le Rampèu, avec le concours de la ville, s’est terminée par l’habituelle bal animée par le groupe « Nathalie Fabre et ses gentlemen ».