L’évènement était d’importance, comme le montre la liste des invités : le général de Lapasse, représentant le Ministre de la Défense, le ministre Ramachandru Tejavath, représentant le gouvernement de la province du Telangana, Mohan Kumar, ambassadeur de l’Inde en France, le député Paul Giacobbi, le général J.J. Singh, le vice-amiral Randhawa, Ranjit Singh, président du Conseil représentatif des sikhs de France, Jagdeep Singh Cheema, représentant l’Etat du Pendjab… Toutes ces personnalités étaient présentes, samedi 17 septembre à 18h30 au square Allard pour le dévoilement des bustes du maharajah Ranjit Singh et de la princesse Bannu Pan Deà¯, un événement organisé par la ville de Saint-Tropez à l’initiative du maire Jean-Pierre Tuveri et des descendants du général Allard, Henri et son fils Frédéric.
« Il y a quatre ans, en juillet 2012, dans le cadre de l’année de l’Inde à Saint-Tropez, Monsieur l’ambassadeur de l’Inde en France nous avait fait l’honneur de sa présence en ces lieux pour déposer une gerbe au pied de la statue d’un illustre Tropézien, Jean-Franà§ois Allard, dont la fabuleuse épopée nous vaut d’être rassemblés ici aujourd’hui, près de deux siècles après les faits historiques qui ont occasionné ce rapprochement entre Saint-Tropez et l’Inde », a dit le maire dans son allocution. « Ces faits remontent au mois de mars de l’année 1822, lorsque deux anciens officiers de l’Empire Jean-Franà§ois Allard, un franà§ais et Jean-Baptiste Ventura, un italien, arrivèrent à Lahore, capitale du royaume du Pendjab alors interdit aux étrangers, et offrirent leurs services au maharajah Ranjit Singh. Surnommé le Lion du Pendjab, Ranjit Singh avait réussi quelques années plus tôt à étendre le territoire sikh légué par son père alors qu’il n’avait que douze ans, pour en faire un vaste empire, le dernier Etat indépendant à résister face aux appétits britanniques de l’East India Company. Désireux de moderniser son armée, le maharajah engagea aussitôt Allard et Ventura et les chargea de créer une unité spéciale, le Fauj-i-khas, organisée à la manière napoléonienne et qui s’éleva rapidement à plus de 10 000 combattants. C’est ainsi que l’ancien capitaine de l’armée impériale, Jean-Franà§ois Allard, devint le commandant en chef des troupes d’élite du roi du Pendjab.
Aujourd’hui, 194 ans plus tard, notre commune peut être fière de voir que les liens établis par le général Allard et le maharajah Ranjit Singh sont toujours vivaces et que l’amitié entre l’Inde et Saint-Tropez a su perdurer au-delà des siècles ».
Le premier magistrat a ensuite la famille Allard, Henri Prévost-Allard, descendant à la quatrième génération du général Allard, et son fils Frédéric ici présents qui ont offert à la ville de Saint-Tropez le buste de la princesse Bannu Pan Dei.
L’évènement était d’importance, comme le montre la liste des invités : le général de Lapasse, représentant le Ministre de la Défense, le ministre Ramachandru Tejavath, représentant le gouvernement de la province du Telangana, Mohan Kumar, ambassadeur de l’Inde en France, le député Paul Giacobbi, le général J.J. Singh, le vice-amiral Randhawa, Ranjit Singh, président du Conseil représentatif des sikhs de France, Jagdeep Singh Cheema, représentant l’Etat du Pendjab… Toutes ces personnalités étaient présentes, samedi 17 septembre à 18h30 au square Allard pour le dévoilement des bustes du maharajah Ranjit Singh et de la princesse Bannu Pan Deé¯, un événement organisé par la ville de Saint-Tropez à l’initiative du maire Jean-Pierre Tuveri et des descendants du général Allard, Henri et son fils Frédéric.
« Il y a quatre ans, en juillet 2012, dans le cadre de l’année de l’Inde à Saint-Tropez, Monsieur l’ambassadeur de l’Inde en France nous avait fait l’honneur de sa présence en ces lieux pour déposer une gerbe au pied de la statue d’un illustre Tropézien, Jean-François Allard, dont la fabuleuse épopée nous vaut d’être rassemblés ici aujourd’hui, près de deux siècles après les faits historiques qui ont occasionné ce rapprochement entre Saint-Tropez et l’Inde », a dit le maire dans son allocution. « Ces faits remontent au mois de mars de l’année 1822, lorsque deux anciens officiers de l’Empire Jean-François Allard, un français et Jean-Baptiste Ventura, un italien, arrivèrent à Lahore, capitale du royaume du Pendjab alors interdit aux étrangers, et offrirent leurs services au maharajah Ranjit Singh. Surnommé le Lion du Pendjab, Ranjit Singh avait réussi quelques années plus tôt à étendre le territoire sikh légué par son père alors qu’il n’avait que douze ans, pour en faire un vaste empire, le dernier Etat indépendant à résister face aux appétits britanniques de l’East India Company. Désireux de moderniser son armée, le maharajah engagea aussitôt Allard et Ventura et les chargea de créer une unité spéciale, le Fauj-i-khas, organisée à la manière napoléonienne et qui s’éleva rapidement à plus de 10 000 combattants. C’est ainsi que l’ancien capitaine de l’armée impériale, Jean-François Allard, devint le commandant en chef des troupes d’élite du roi du Pendjab.
Aujourd’hui, 194 ans plus tard, notre commune peut être fière de voir que les liens établis par le général Allard et le maharajah Ranjit Singh sont toujours vivaces et que l’amitié entre l’Inde et Saint-Tropez a su perdurer au-delà des siècles ».
Le premier magistrat a ensuite la famille Allard, Henri Prévost-Allard, descendant à la quatrième génération du général Allard, et son fils Frédéric ici présents qui ont offert à la ville de Saint-Tropez le buste de la princesse Bannu Pan Dei.