Vendredi 24 juin à 18h, le maire Jean-Pierre Tuveri a invité les Tropéziens à l’inauguration de la place Blanqui ainsi qu’à la première visite officielle du musée de la Gendarmerie et du Cinéma de Saint-Tropez, en présence des représentants des entreprises qui ont œuvré à la réhabilitation de la place et à la rénovation du nouveau musée.
Le discours du maire :
« Je me réjouis de vous voir aussi nombreux, si nombreux qu’il nous a fallu organiser deux inaugurations afin de pouvoir satisfaire tous ceux qui ont participé à un titre ou à un autre à la réhabilitation de cette place Blanqui et la création de ce nouveau musée de la Gendarmerie et du Cinéma de Saint-Tropez, ou simplement ceux qui sont curieux de découvrir ce qui sera bientôt j’en suis convaincu, l’un des espaces muséaux les plus visités de notre région. Une double inauguration, donc : ce soir celle de la place Blanqui mais aussi une pré- inauguration du musée qui vous permettra de participer à la première visite officielle. Une seconde inauguration sera aussi organisée demain après-midi avec la gendarmerie nationale et nos partenaires institutionnels.
Votre présence prouve votre intérêt pour la préservation et la mise en valeur de notre patrimoine, partageant ainsi l’un des objectifs majeurs que je me suis fixé avec mon équipe après notre arrivée aux affaires municipales en 2008. Préserver, valoriser le riche patrimoine qui est le nôtre : c’est ce que nous avons fait en rénovant une grande partie de la vieille ville et ses ruelles, en réhabilitant la chapelle du Couvent et en créant en juillet 2013 dans l’enceinte de la citadelle, un équipement culturel qui est devenu aujourd’hui le premier musée payant du Var en termes de fréquentation, j’ai nommé bien sà»r le musée de l’histoire maritime qui raconte si bien la véritable histoire de Saint-Tropez.
Préserver et valoriser notre patrimoine, c’est aussi ce que nous avons souhaité depuis 2008 pour ce bâtiment de l’ancienne gendarmerie, laissé à l’abandon, en imaginant qu’il puisse accueillir un musée dédié non seulement au cinéma de Saint-Tropez, avec, bien sà»r, la série des films du Gendarme, mais aussi à la Gendarmerie qui fait également partie du patrimoine tropézien, tout autant que la célèbre faà§ade, sans doute l’une des plus photographiées de France, derrière moi.
Ce n’est qu’en 2010 que le projet du futur musée a pu se concrétiser. Après notamment un appel d’offres qui avait mobilisé pas moins de 40 entreprises pour réhabiliter ce célèbre bâtiment, c’est en décembre 2013, à l’occasion du 10e anniversaire du passage de Saint-Tropez en zone de gendarmerie et de l’installation de la brigade territoriale dans le bâtiment de la place Garonne, que nous avions pu donner le premier coup de pioche des travaux qui ont finalement démarré un an plus tard, à l’automne 2014, pour s’achever aujourd’hui.
La mise en œuvre de ce projet a cependant connu quelques retards et quelques surcoà»ts en raison d’ingérences administratives. Nous avons mis cela à profit pour étudier une revalorisation de notre entrée de ville, laquelle n’était pas, de l’avis général, à la hauteur de la réputation de Saint-Tropez, alors même que, donnant sur cette place, l’hôtel de Paris, un établissement 5 étoiles, venait de renaà®tre de ses cendres en ouvrant ses portes en 2013. Nous avons donc pu revaloriser, dans le même temps, cette pauvre place Blanqui laissée elle aussi à l’abandon depuis des décennies.
Je crois qu’on peut dire aujourd’hui que le résultat est à la hauteur de nos espérances. En arrivant de l’avenue du général Leclerc, nos visiteurs peuvent enfin contempler un ensemble architectural cohérent qui offre une belle perspective sur la place de la Croix de fer et donne une image conforme à ce que le public peut attendre d’une commune de la réputation de Saint-Tropez.
Le chantier de la place Blanqui a démarré précisément le 4 janvier 2016. Il a duré cinq mois, durant lesquels il a fallu tout d’abord transplanter des platanes, dont certains se sont retrouvés sur la place des Lices pour remplacer leurs congénères malades, puis démolir les revêtements existants, renouveler les réseaux d’eau potable, d’électricité et d’éclairage public, construire un nouveau réseau d’eau pluvial pour assurer une meilleure collecte des eaux de pluie dans ce secteur ô combien sensible.
Ensuite, tout en nous efforà§ant de maintenir la circulation sur l’avenue du général Leclerc et l’accès aux commerces, l’aménagement proprement dit de la nouvelle place a pu débuter : trottoirs, voirie, stationnement deux roues et automobile, puis revêtements en dalle et bordures de pierres ont été posés pour donner à la place cet aspect calcaire avec plusieurs niveaux que vous pouvez constater, en partie dictés par des contraintes de réseaux, mais donnant à la place un caractère de convivialité.
Enfin, cerise sur le gâteau, de nouveaux platanes plus résistants, baptisés « Platanors » par l’INRA ont été implantés, et devraient rapidement se développer dans les mois à venir. Ainsi, lorsque le ramage de ces végétaux sera à son apogée, l’aspect de cette place évoluera vers encore plus d’embellissement. J’espère que l’année prochaine, nous pourrons inaugurer son ornement le plus symbolique, à savoir une statue de la plus connue des Tropéziennes, j’ai nommé Brigitte Bardot, qui sera installée face au musée.
Pour la qualité de cette réalisation, pour la parfaite maà®trise de la durée du chantier, je voudrais remercier les principaux acteurs qui ont réalisé cette nouvelle place Blanqui : l’architecte Stéphane Comby et son équipe, Laurence Durieux, directrice des affaires économiques de la ville pour le suivi de la phase d’études, et pour le suivi des travaux, Bruno Lesca et Pierre Bey, respectivement directeur et directeur adjoint des services techniques, Christophe Salvetti, chef du service Bâtiments, ainsi que notre excellent conseiller délégué aux travaux, Claude Hautefeuille, surveillant toujours de son œil acéré leur déroulement et bien sà»r toutes les entreprises qui ont œuvré sur ce chantier et dont je salue les représentants.
Un grand merci à tous, vous pouvez être fiers du travail accompli, grâce à vous, la place Blanqui est un bel écrin pour notre ancienne gendarmerie enfin réhabilitée. Il aura fallu deux ans de travaux pour que ce bâtiment historique, occupé par la brigade de gendarmerie de Saint-Tropez de 1879 jusqu’en 2003, reprenne vie et redevienne autre chose qu’une simple faà§ade abritant des locaux inhabités et insalubres. Nous avons d’abord rénové la faà§ade à l’identique de celle de la célèbre gendarmerie du maréchal des logis chef Cruchot, puis il a fallu désamianter le bâtiment, le consolider et le rénover avant de pouvoir y installer les éléments de la scénographie définie par les membres du comité scientifique du musée.
Sur trois étages et 470 mètres carrés d’espace muséal global, vous aurez le plaisir de découvrir au rez-de-chaussée, un espace comprenant l’accueil-billetterie, la boutique du musée et l’espace d’exposition temporaire meublé par une remarquable exposition de photographies de Georges Dudognon intitulée « regards sur la Côte d’Azur 1949 – 1966», puis à l’étage une évocation de la gendarmerie des années 60 et de l’histoire du corps de gendarmerie à Saint-Tropez, avant d’arriver à une introduction sur le cinéma à Saint-Tropez et à une salle de projection qui évoquera la saga du célèbre gendarme. Enfin, le second étage vous permettra de revisiter les mythes et réalités du Saint-Tropez des années 60, de Brigitte Bardot à Romy Schneider, de Franà§oise Sagan à Alain Delon, de la Nationale 7 à l’évocation des 70 films tournés sur notre commune.
Avant de couper le ruban aux couleurs de Saint-Tropez, je voudrais remercier les architectes, Joà«l Devulder et Christophe Pisano, les scénographes de l’atelier des Charrons, Charlotte Soubeyrand et Pierre-Yves Guillot, toutes les entreprises qui ont travaillé pour la réhabilitation du bâtiment ou l’aménagement scénographique du musée, dont je salue également les représentants, ainsi que tous les prêteurs et donateurs institutionnels ou privés qui nous ont permis d’enrichir la collection du musée. La liste est longue, je ne vais pas tous les citer, mais vous pourrez la consulter à l’entrée du musée.
Enfin, ce musée n’aurait pu voir le jour sans l’investissement des membres du Comité scientifique qui ont validé son projet, des élus de l’équipe majoritaire, comme mon premier adjoint Claude Bérard pour le musée et notre conseiller aux travaux Claude Hautefeuille pour la partie réhabilitation, des cadres de la mairie comme Bruno Lesca et Christophe Salvetti des services techniques, Jean-Franà§ois André de la direction de la culture et bien sà»r, notre conservatrice Gwenaà«lle Van Butsele que nous avons embauché en 2009 pour qu’elle pilote ce projet. Ils ont tous dans leurs domaines respectifs remarquablement travaillé et sept ans après, voici le résultat.
Nous allons maintenant procéder à la coupure de ce ruban rouge et blanc aux couleurs tropéziennes. Demain après-midi nous couperons le ruban tricolore pour l’inauguration officielle avec la gendarmerie ».
Vendredi 24 juin à 18h, le maire Jean-Pierre Tuveri a invité les Tropéziens à l’inauguration de la place Blanqui ainsi qu’é la première visite officielle du musée de la Gendarmerie et du Cinéma de Saint-Tropez, en présence des représentants des entreprises qui ont œuvré à la réhabilitation de la place et à la rénovation du nouveau musée.
Le discours du maire :
« Je me réjouis de vous voir aussi nombreux, si nombreux qu’il nous a fallu organiser deux inaugurations afin de pouvoir satisfaire tous ceux qui ont participé à un titre ou à un autre à la réhabilitation de cette place Blanqui et la création de ce nouveau musée de la Gendarmerie et du Cinéma de Saint-Tropez, ou simplement ceux qui sont curieux de découvrir ce qui sera bientôt j’en suis convaincu, l’un des espaces muséaux les plus visités de notre région. Une double inauguration, donc : ce soir celle de la place Blanqui mais aussi une pré- inauguration du musée qui vous permettra de participer à la première visite officielle. Une seconde inauguration sera aussi organisée demain après-midi avec la gendarmerie nationale et nos partenaires institutionnels.
Votre présence prouve votre intérêt pour la préservation et la mise en valeur de notre patrimoine, partageant ainsi l’un des objectifs majeurs que je me suis fixé avec mon équipe après notre arrivée aux affaires municipales en 2008. Préserver, valoriser le riche patrimoine qui est le nôtre : c’est ce que nous avons fait en rénovant une grande partie de la vieille ville et ses ruelles, en réhabilitant la chapelle du Couvent et en créant en juillet 2013 dans l’enceinte de la citadelle, un équipement culturel qui est devenu aujourd’hui le premier musée payant du Var en termes de fréquentation, j’ai nommé bien sûr le musée de l’histoire maritime qui raconte si bien la véritable histoire de Saint-Tropez.
Préserver et valoriser notre patrimoine, c’est aussi ce que nous avons souhaité depuis 2008 pour ce bâtiment de l’ancienne gendarmerie, laissé à l’abandon, en imaginant qu’il puisse accueillir un musée dédié non seulement au cinéma de Saint-Tropez, avec, bien sûr, la série des films du Gendarme, mais aussi à la Gendarmerie qui fait également partie du patrimoine tropézien, tout autant que la célèbre façade, sans doute l’une des plus photographiées de France, derrière moi.
Ce n’est qu’en 2010 que le projet du futur musée a pu se concrétiser. Après notamment un appel d’offres qui avait mobilisé pas moins de 40 entreprises pour réhabiliter ce célèbre bâtiment, c’est en décembre 2013, à l’occasion du 10e anniversaire du passage de Saint-Tropez en zone de gendarmerie et de l’installation de la brigade territoriale dans le bâtiment de la place Garonne, que nous avions pu donner le premier coup de pioche des travaux qui ont finalement démarré un an plus tard, à l’automne 2014, pour s’achever aujourd’hui.
La mise en œuvre de ce projet a cependant connu quelques retards et quelques surcoûts en raison d’ingérences administratives. Nous avons mis cela à profit pour étudier une revalorisation de notre entrée de ville, laquelle n’était pas, de l’avis général, à la hauteur de la réputation de Saint-Tropez, alors même que, donnant sur cette place, l’hôtel de Paris, un établissement 5 étoiles, venait de renaître de ses cendres en ouvrant ses portes en 2013. Nous avons donc pu revaloriser, dans le même temps, cette pauvre place Blanqui laissée elle aussi à l’abandon depuis des décennies.
Je crois qu’on peut dire aujourd’hui que le résultat est à la hauteur de nos espérances. En arrivant de l’avenue du général Leclerc, nos visiteurs peuvent enfin contempler un ensemble architectural cohérent qui offre une belle perspective sur la place de la Croix de fer et donne une image conforme à ce que le public peut attendre d’une commune de la réputation de Saint-Tropez.
Le chantier de la place Blanqui a démarré précisément le 4 janvier 2016. Il a duré cinq mois, durant lesquels il a fallu tout d’abord transplanter des platanes, dont certains se sont retrouvés sur la place des Lices pour remplacer leurs congénères malades, puis démolir les revêtements existants, renouveler les réseaux d’eau potable, d’électricité et d’éclairage public, construire un nouveau réseau d’eau pluvial pour assurer une meilleure collecte des eaux de pluie dans ce secteur ô combien sensible.
Ensuite, tout en nous efforçant de maintenir la circulation sur l’avenue du général Leclerc et l’accès aux commerces, l’aménagement proprement dit de la nouvelle place a pu débuter : trottoirs, voirie, stationnement deux roues et automobile, puis revêtements en dalle et bordures de pierres ont été posés pour donner à la place cet aspect calcaire avec plusieurs niveaux que vous pouvez constater, en partie dictés par des contraintes de réseaux, mais donnant à la place un caractère de convivialité.
Enfin, cerise sur le gâteau, de nouveaux platanes plus résistants, baptisés « Platanors » par l’INRA ont été implantés, et devraient rapidement se développer dans les mois à venir. Ainsi, lorsque le ramage de ces végétaux sera à son apogée, l’aspect de cette place évoluera vers encore plus d’embellissement. J’espère que l’année prochaine, nous pourrons inaugurer son ornement le plus symbolique, à savoir une statue de la plus connue des Tropéziennes, j’ai nommé Brigitte Bardot, qui sera installée face au musée.
Pour la qualité de cette réalisation, pour la parfaite maîtrise de la durée du chantier, je voudrais remercier les principaux acteurs qui ont réalisé cette nouvelle place Blanqui : l’architecte Stéphane Comby et son équipe, Laurence Durieux, directrice des affaires économiques de la ville pour le suivi de la phase d’études, et pour le suivi des travaux, Bruno Lesca et Pierre Bey, respectivement directeur et directeur adjoint des services techniques, Christophe Salvetti, chef du service Bâtiments, ainsi que notre excellent conseiller délégué aux travaux, Claude Hautefeuille, surveillant toujours de son œil acéré leur déroulement et bien sûr toutes les entreprises qui ont œuvré sur ce chantier et dont je salue les représentants.
Un grand merci à tous, vous pouvez être fiers du travail accompli, grâce à vous, la place Blanqui est un bel écrin pour notre ancienne gendarmerie enfin réhabilitée. Il aura fallu deux ans de travaux pour que ce bâtiment historique, occupé par la brigade de gendarmerie de Saint-Tropez de 1879 jusqu’en 2003, reprenne vie et redevienne autre chose qu’une simple façade abritant des locaux inhabités et insalubres. Nous avons d’abord rénové la façade à l’identique de celle de la célèbre gendarmerie du maréchal des logis chef Cruchot, puis il a fallu désamianter le bâtiment, le consolider et le rénover avant de pouvoir y installer les éléments de la scénographie définie par les membres du comité scientifique du musée.
Sur trois étages et 470 mètres carrés d’espace muséal global, vous aurez le plaisir de découvrir au rez-de-chaussée, un espace comprenant l’accueil-billetterie, la boutique du musée et l’espace d’exposition temporaire meublé par une remarquable exposition de photographies de Georges Dudognon intitulée « regards sur la Côte d’Azur 1949 – 1966», puis à l’étage une évocation de la gendarmerie des années 60 et de l’histoire du corps de gendarmerie à Saint-Tropez, avant d’arriver à une introduction sur le cinéma à Saint-Tropez et à une salle de projection qui évoquera la saga du célèbre gendarme. Enfin, le second étage vous permettra de revisiter les mythes et réalités du Saint-Tropez des années 60, de Brigitte Bardot à Romy Schneider, de Françoise Sagan à Alain Delon, de la Nationale 7 à l’évocation des 70 films tournés sur notre commune.
Avant de couper le ruban aux couleurs de Saint-Tropez, je voudrais remercier les architectes, Joé«l Devulder et Christophe Pisano, les scénographes de l’atelier des Charrons, Charlotte Soubeyrand et Pierre-Yves Guillot, toutes les entreprises qui ont travaillé pour la réhabilitation du bâtiment ou l’aménagement scénographique du musée, dont je salue également les représentants, ainsi que tous les prêteurs et donateurs institutionnels ou privés qui nous ont permis d’enrichir la collection du musée. La liste est longue, je ne vais pas tous les citer, mais vous pourrez la consulter à l’entrée du musée.
Enfin, ce musée n’aurait pu voir le jour sans l’investissement des membres du Comité scientifique qui ont validé son projet, des élus de l’équipe majoritaire, comme mon premier adjoint Claude Bérard pour le musée et notre conseiller aux travaux Claude Hautefeuille pour la partie réhabilitation, des cadres de la mairie comme Bruno Lesca et Christophe Salvetti des services techniques, Jean-François André de la direction de la culture et bien sûr, notre conservatrice Gwenaé«lle Van Butsele que nous avons embauché en 2009 pour qu’elle pilote ce projet. Ils ont tous dans leurs domaines respectifs remarquablement travaillé et sept ans après, voici le résultat.
Nous allons maintenant procéder à la coupure de ce ruban rouge et blanc aux couleurs tropéziennes. Demain après-midi nous couperons le ruban tricolore pour l’inauguration officielle avec la gendarmerie ».