Samedi 11 février à  9h45, un hommage émouvant à  Josette Bain, la présidente du Rampèu de Sant-Troupès

Les Tropéziens sont venus nombreux, très nombreux, samedi 11 février pour rendre un dernier hommage à  l’une des personnalités qui aura marqué de son empreinte quelque 60 ans d’histoire de Saint-Tropez. Sur le parcours de l’église paroissiale, le cortège funéraire parti de la chapelle du Couvent fit une halte devant le perron de l’hôtel de ville où le maire Jean-Pierre Tuveri, entouré des élus municipaux et aussi de Mme Waniart, maire de Gassin, et Roland Bruno, maire de Ramatuelle.

« Ce mardi 7 février 2017 restera comme un jour sombre dans l’histoire de notre communauté, le jour où l’une de nos grandes figures locales nous a quittés, a dit le premier magistrat tropézien.

Josette Bain, née Aubour, était une personnalité tropézienne qui en sa qualité de présidente du Rampeù de San-Troupès a consacré toute son énergie au maintien des traditions et au développement des pratiques folkloriques propres à  notre Provence. Mais  elle était aussi une femme de cœur très impliquée dans l’action sociale sur notre commune et dans tout le golfe.

A ce titre, elle s’était dévouée durant plus de 20 ans auprès des pensionnaires de la maison de retraite des Platanes en tant que présidente de l’AMARE, une fonction qu’elle conserva jusqu’à  la fin de l’année dernière et qu’elle honora jusqu’à  la limite de ses forces. Tous se souviennent avec quelle détermination, quelle énergie et quel enthousiasme, elle s’employait à  proposer et organiser des animations pour divertir les pensionnaires de notre maison de retraite et souvent pour soulager le quotidien des résidents en fin de vie.

Josette Bain s’était aussi investie dans le comité local de lutte contre le cancer, de même qu’au sein de l’ADAPEI, l’association départementale de parents et d’amis des personnes handicapées mentales, en participant à  la création de la section du golfe de Saint-Tropez. Elle avait aussi œuvré, avec la volonté et la détermination qu’on lui connaissait, à  la création du CAT, le centre d’adaptation par le travail, de Cogolin.
Mais Josette, c’était avant toute chose la présidente du Rampèu de Sant-Troupès, le groupe folklorique qu’elle avait créé en 1951 avec les regrettés Fredo et Mazy Vachon, ainsi que son mari Tony Bain. C’était l’œuvre de sa vie, son aiguillon et sa fierté.
La fierté d’avoir maintenu, développé et valorisé les traditions provenà§ales à  travers nos danses, nos costumes, nos musiques.
La fierté d’avoir transmis cette passion aux jeunes générations.
La fierté d’avoir porté haut et loin les couleurs de Saint-Tropez que le Rampèu a représenté au fil des années sur presque tous les continents. 
La fierté aussi d’avoir redynamisé la vie culturelle à  Saint-Tropez, quand, au début des années 50, le Rampèu prit le relais de l’association Orphéon qui avait, selon ses propres termes, « replié les ailes ».

C’est ainsi que Josette Bain, par son allant et son volontarisme, accompagna la naissance de nombreuses associations tropéziennes, telles que les Amis de la musique aux côtés de M. Perrier, les Amis de l’orgue  ou encore le Patrimoine tropézien, dont elle a longtemps été la vice-présidente. Elle fut aussi membre du bureau de la Troupelenco et, après le regretté Tony, son époux, elle était toujours présidente d’honneur des Fifres et Tambours de Saint-Tropez.
Son attachement aux traditions provenà§ales et son investissement à  les promouvoir lui valut de participer, avec Marius Fabre, à  la création en 1968 du Rode de Basse-Provence, une association qui fédère les groupes folkloriques de l’ancien Var, de Saint-Maximin à  Saint-Laurent du Var, et dont elle présida la destinée durant une trentaine d’années.

De l’œuvre de sa vie, le Rampèu de Sant-Troupès, elle avait dit en 2009, à  l’occasion d’une cérémonie que la municipalité avait organisée en son honneur à  l’hôtel de ville, « je n’ai pas eu d’enfant avec mon mari, mais le Rampèu m’en a apporté 2 000 ! ». Elle avait alors conclu son propos en formulant le vœu que le Rampèu lui survive. Je suis sà»r que les membres du Rampèu et plus généralement les tropéziens et les tropéziennes feront en sorte que le vœu soit exhaussé.

Mais au-delà  de la personnalité à  laquelle nous rendons aujourd’hui un dernier hommage pour la vaste action conduite dans le domaine associatif, Josette c’était aussi un personnage haut en couleur, une authentique provenà§ale partageant les loisirs que lui laissaient ses multiples engagements entre les parties de pétanque sur la place des Lices et ses parties de belote avec ses amis.
Un personnage ayant côtoyé,  comme elle aimait à  le rappeler près d’une dizaine de maires à  qui elle n’hésitait pas à  exprimer avec la verve qu’on lui connaissait, ses vues, ses convictions sur la gestion communale. Mais tous l’ont respectée  et estimée et parfois même crainte.
Profondément tropézienne elle s’inquiétait des conséquences des évolutions sociétales de notre époque sur le maintien de l’identité et de l’authenticité de notre cité.
« Mais, où allons-nous ?» disait-elle souvent.

Josette c’était aussi quelqu’un de généreux. C’était tout cela Josette, une personnalité, un personnage, une grande dame, une amie que nous aimions et qui restera dans les mémoires de tous ceux qui l’ont connue.
Et comme Josette voulait que cette cérémonie soit gaie, j’ai envie de crier comme elle, et pour elle « Longo … MAI ! » en espérant que nous la retrouverons tous un jour. »

De part et d’autre de la place de l’hôtel de ville s’étaient rassemblés de très nombreux Tropéziens, entre autres Bravadeurs, représentants et membres du Rampèu, du Rode et Basse Provence, des Fifres et Tambours, de la Troupelenco, représentants et membres de l’AMARE, de l’ADAPEI, du Comité local de lutte contre le cancer, représentants et membres des associations des Amis de la musique, des Amis de l’orgue et de Patrimoine tropézien…

Image 2 - La municipalité et les Tropéziens ont dit un dernier « Longo mai » à Josette Bain.
A la fin de l’hommage, et parce que Josette Bain voulait que cette cérémonie soit gaie , les danseuses du Rampèu ont exécuté une danse

Samedi 11 février à 9h45, un hommage émouvant à Josette Bain, la présidente du Rampèu de Sant-Troupès

Les Tropéziens sont venus nombreux, très nombreux, samedi 11 février pour rendre un dernier hommage à l’une des personnalités qui aura marqué de son empreinte quelque 60 ans d’histoire de Saint-Tropez. Sur le parcours de l’église paroissiale, le cortège funéraire parti de la chapelle du Couvent fit une halte devant le perron de l’hôtel de ville où le maire Jean-Pierre Tuveri, entouré des élus municipaux et aussi de Mme Waniart, maire de Gassin, et Roland Bruno, maire de Ramatuelle.

« Ce mardi 7 février 2017 restera comme un jour sombre dans l’histoire de notre communauté, le jour où l’une de nos grandes figures locales nous a quittés, a dit le premier magistrat tropézien.

Josette Bain, née Aubour, était une personnalité tropézienne qui en sa qualité de présidente du Rampeù de San-Troupès a consacré toute son énergie au maintien des traditions et au développement des pratiques folkloriques propres à notre Provence. Mais  elle était aussi une femme de cœur très impliquée dans l’action sociale sur notre commune et dans tout le golfe.

A ce titre, elle s’était dévouée durant plus de 20 ans auprès des pensionnaires de la maison de retraite des Platanes en tant que présidente de l’AMARE, une fonction qu’elle conserva jusqu’é  la fin de l’année dernière et qu’elle honora jusqu’é  la limite de ses forces. Tous se souviennent avec quelle détermination, quelle énergie et quel enthousiasme, elle s’employait à proposer et organiser des animations pour divertir les pensionnaires de notre maison de retraite et souvent pour soulager le quotidien des résidents en fin de vie.

Josette Bain s’était aussi investie dans le comité local de lutte contre le cancer, de même qu’au sein de l’ADAPEI, l’association départementale de parents et d’amis des personnes handicapées mentales, en participant à la création de la section du golfe de Saint-Tropez. Elle avait aussi œuvré, avec la volonté et la détermination qu’on lui connaissait, à la création du CAT, le centre d’adaptation par le travail, de Cogolin.
Mais Josette, c’était avant toute chose la présidente du Rampèu de Sant-Troupès, le groupe folklorique qu’elle avait créé en 1951 avec les regrettés Fredo et Mazy Vachon, ainsi que son mari Tony Bain. C’était l’œuvre de sa vie, son aiguillon et sa fierté.
La fierté d’avoir maintenu, développé et valorisé les traditions provençales à travers nos danses, nos costumes, nos musiques.
La fierté d’avoir transmis cette passion aux jeunes générations.
La fierté d’avoir porté haut et loin les couleurs de Saint-Tropez que le Rampèu a représenté au fil des années sur presque tous les continents. 
La fierté aussi d’avoir redynamisé la vie culturelle à Saint-Tropez, quand, au début des années 50, le Rampèu prit le relais de l’association Orphéon qui avait, selon ses propres termes, « replié les ailes ».

C’est ainsi que Josette Bain, par son allant et son volontarisme, accompagna la naissance de nombreuses associations tropéziennes, telles que les Amis de la musique aux côtés de M. Perrier, les Amis de l’orgue  ou encore le Patrimoine tropézien, dont elle a longtemps été la vice-présidente. Elle fut aussi membre du bureau de la Troupelenco et, après le regretté Tony, son époux, elle était toujours présidente d’honneur des Fifres et Tambours de Saint-Tropez.
Son attachement aux traditions provençales et son investissement à les promouvoir lui valut de participer, avec Marius Fabre, à la création en 1968 du Rode de Basse-Provence, une association qui fédère les groupes folkloriques de l’ancien Var, de Saint-Maximin à Saint-Laurent du Var, et dont elle présida la destinée durant une trentaine d’années.

De l’œuvre de sa vie, le Rampèu de Sant-Troupès, elle avait dit en 2009, à l’occasion d’une cérémonie que la municipalité avait organisée en son honneur à l’hôtel de ville, « je n’ai pas eu d’enfant avec mon mari, mais le Rampèu m’en a apporté 2 000 ! ». Elle avait alors conclu son propos en formulant le vœu que le Rampèu lui survive. Je suis sûr que les membres du Rampèu et plus généralement les tropéziens et les tropéziennes feront en sorte que le vœu soit exhaussé.

Mais au-delà de la personnalité à laquelle nous rendons aujourd’hui un dernier hommage pour la vaste action conduite dans le domaine associatif, Josette c’était aussi un personnage haut en couleur, une authentique provençale partageant les loisirs que lui laissaient ses multiples engagements entre les parties de pétanque sur la place des Lices et ses parties de belote avec ses amis.
Un personnage ayant côtoyé,  comme elle aimait à le rappeler près d’une dizaine de maires à qui elle n’hésitait pas à exprimer avec la verve qu’on lui connaissait, ses vues, ses convictions sur la gestion communale. Mais tous l’ont respectée  et estimée et parfois même crainte.
Profondément tropézienne elle s’inquiétait des conséquences des évolutions sociétales de notre époque sur le maintien de l’identité et de l’authenticité de notre cité.
« Mais, où allons-nous ?» disait-elle souvent.

Josette c’était aussi quelqu’un de généreux. C’était tout cela Josette, une personnalité, un personnage, une grande dame, une amie que nous aimions et qui restera dans les mémoires de tous ceux qui l’ont connue.
Et comme Josette voulait que cette cérémonie soit gaie, j’ai envie de crier comme elle, et pour elle « Longo … MAI ! » en espérant que nous la retrouverons tous un jour. »


De part et d’autre de la place de l’hôtel de ville s’étaient rassemblés de très nombreux Tropéziens, entre autres Bravadeurs, représentants et membres du Rampèu, du Rode et Basse Provence, des Fifres et Tambours, de la Troupelenco, représentants et membres de l’AMARE, de l’ADAPEI, du Comité local de lutte contre le cancer, représentants et membres des associations des Amis de la musique, des Amis de l’orgue et de Patrimoine tropézien…

Image 2 - La municipalité et les Tropéziens ont dit un dernier « Longo mai » à Josette Bain.
A la fin de l’hommage, et parce que Josette Bain voulait que cette cérémonie soit gaie , les danseuses du Rampèu ont exécuté une danse