Avant la soirée marquée par le traditionnel défilé aux lampions, le bal populaire et le feu d’artifice, la journée du 14 juillet à Saint-Tropez avait commencé, au pied du monument de la Libération, par une cérémonie célébrant la fête nationale et le souvenir du 14 juillet 1789. Dans son discours, le maire Jean-Pierre Tuveri a rappelé la signification de la commémoration de cette journée qui aura marqué l’histoire de France.
« Le 14 juillet est une journée éminemment porteuse de sens pour notre communauté nationale.
Rappelons-nous que cette fête de la Nation a été adoptée en 1880, sous la IIIe République, pour rappeler aux Françaises et Français, certes le 14 juillet 1789, jour de la prise de la Bastille, symbole de la conquête de la liberté, du refus de l’arbitraire et de la prise du pouvoir par le peuple ; mais avant tout, et c’est trop souvent oublié, pour rendre hommage à la fête de la Fédération, qui s’est déroulée le 14 juillet 1790, et qui fut le symbole de l’union fraternelle de toutes les parties de la France et de tous les citoyens français.
Notre fête nationale célèbre, en effet, le grand souffle de liberté, le besoin d’égalité, le sentiment de fraternité autour desquels la République s’est construite dans notre pays. Elle est l’occasion pour l’ensemble de nos concitoyens de réaffirmer leur adhésion à la République, à ses principes, à ses aspirations et à ses règles.
Liberté, Egalité, Fraternité, tels sont les fondements de notre République et le ciment de notre Nation. Notre système républicain français repose, certes, sur une notion de vie en communauté dans le respect des individus qui la composent, mais aussi et surtout sur le juste et nécessaire équilibre entre les aspirations de chacun et les intérêts de tous. Que ce soit au niveau national ou au niveau local, la démocratie ne peut prévaloir que dans la défense de l’intérêt général.
Il est ainsi essentiel de rappeler que ces valeurs fondamentales ne peuvent s’exercer sans responsabilités.
La République a créé des droits mais aussi des devoirs. Chaque citoyen est responsable de ses actes qui doivent s’inscrire dans une logique collective et non individualiste.
Dans une société où certaines valeurs matérielles, et notamment l’argent, ont de plus en plus tendance à s’imposer, où l’opinion publique est sujette à des inquiétudes liées non seulement à l’approfondissement et l’élargissement de l’Union Européenne, aux politiques mises en œuvre pour enrayer la crise financière et économiques actuelle, ainsi qu’aux défis migratoires et environnementaux de la mondialisation, où la classe politique fait l’objet d’un certain discrédit, où la démocratie « dite d’opinion » conduit à de nombreuses surenchères, où des dysfonctionnements fréquents caractérisent certaines des grandes institutions de la République, ces grands principes, ces grandes valeurs peuvent parfois, pour ne pas dire souvent, apparaître largement abstraits et théoriques à ceux qui se considèrent comme les exclus, les mal-aimés, les laissés pour compte de notre société.
Si j’ai toutefois tenu à rappeler ces grands principes et ces valeurs à l’occasion de cette journée de rassemblement des citoyens, c’est parce qu’en dépit de leur imparfaite application, ils n’en demeurent pas moins le socle de notre société et le fondement de notre Nation.
Il suffit, pour se convaincre de leur valeur, de se référer à la situation des citoyens de pays où ces grands principes de démocratie et de respect des droits de l’homme ne sont pas appliqués ».
Dépôt de gerbes par le maire Jean-Pierre Tuveri et Henri Prévost-Allard, conseiller délégué aux manifestations patriotiques.
Avant la soirée marquée par le traditionnel défilé aux lampions, le bal populaire et le feu d’artifice, la journée du 14 juillet à Saint-Tropez avait commencé, au pied du monument de la Libération, par une cérémonie célébrant la fête nationale et le souvenir du 14 juillet 1789. Dans son discours, le maire Jean-Pierre Tuveri a rappelé la signification de la commémoration de cette journée qui aura marqué l’histoire de France.
« Le 14 juillet est une journée éminemment porteuse de sens pour notre communauté nationale.
Rappelons-nous que cette fête de la Nation a été adoptée en 1880, sous la IIIe République, pour rappeler aux Françaises et Français, certes le 14 juillet 1789, jour de la prise de la Bastille, symbole de la conquête de la liberté, du refus de l’arbitraire et de la prise du pouvoir par le peuple ; mais avant tout, et c’est trop souvent oublié, pour rendre hommage à la fête de la Fédération, qui s’est déroulée le 14 juillet 1790, et qui fut le symbole de l’union fraternelle de toutes les parties de la France et de tous les citoyens français.
Notre fête nationale célèbre, en effet, le grand souffle de liberté, le besoin d’égalité, le sentiment de fraternité autour desquels la République s’est construite dans notre pays. Elle est l’occasion pour l’ensemble de nos concitoyens de réaffirmer leur adhésion à la République, à ses principes, à ses aspirations et à ses règles.
Liberté, Egalité, Fraternité, tels sont les fondements de notre République et le ciment de notre Nation. Notre système républicain français repose, certes, sur une notion de vie en communauté dans le respect des individus qui la composent, mais aussi et surtout sur le juste et nécessaire équilibre entre les aspirations de chacun et les intérêts de tous. Que ce soit au niveau national ou au niveau local, la démocratie ne peut prévaloir que dans la défense de l’intérêt général.
Il est ainsi essentiel de rappeler que ces valeurs fondamentales ne peuvent s’exercer sans responsabilités.
La République a créé des droits mais aussi des devoirs. Chaque citoyen est responsable de ses actes qui doivent s’inscrire dans une logique collective et non individualiste.
Dans une société où certaines valeurs matérielles, et notamment l’argent, ont de plus en plus tendance à s’imposer, où l’opinion publique est sujette à des inquiétudes liées non seulement à l’approfondissement et l’élargissement de l’Union Européenne, aux politiques mises en œuvre pour enrayer la crise financière et économiques actuelle, ainsi qu’aux défis migratoires et environnementaux de la mondialisation, où la classe politique fait l’objet d’un certain discrédit, où la démocratie « dite d’opinion » conduit à de nombreuses surenchères, où des dysfonctionnements fréquents caractérisent certaines des grandes institutions de la République, ces grands principes, ces grandes valeurs peuvent parfois, pour ne pas dire souvent, apparaître largement abstraits et théoriques à ceux qui se considèrent comme les exclus, les mal-aimés, les laissés pour compte de notre société.
Si j’ai toutefois tenu à rappeler ces grands principes et ces valeurs à l’occasion de cette journée de rassemblement des citoyens,
c’est parce qu’en dépit de leur imparfaite application, ils n’en demeurent pas moins le socle de notre société et le fondement de notre Nation.
Il suffit, pour se convaincre de leur valeur, de se référer à la situation des citoyens de pays où ces grands principes de démocratie et de respect des droits de l’homme ne sont pas appliqués ».
Dépôt de gerbes par le maire Jean-Pierre Tuveri et Henri Prévost-Allard, conseiller délégué aux manifestations patriotiques.
Les enfants de Saint-Tropez se préparent au défilé aux lampions.