Cette année le musée de l’Annonciade, le plus beau des petits musées de France comme l’a qualifié son conservateur Jean-Paul Monery, fête ses 60 ans. Pour commémorer cette anniversaire, une première exposition intitulée « Hommage aux donateurs » et organisée du 14 mars au 1er juin avait fait le pari de reconstituer l’accrochage original que Georges Grammont réalisa à l’occasion de l’inauguration du musée de l’Annonciade le 10 juillet 1955. Un pari réussi : l’exposition a séduit Tropéziens et visiteurs, puisque pas moins de 8 640 entrées ont été recensées.
« Nous avons en effet la chance à Saint-Tropez dans notre petit musée de pouvoir disposer d’une collection d’une grande cohérence qui reflète l’avant-garde picturale de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle et la naissance de grands courants artistiques, tels que le néo-impressionnisme, les nabis, le fauvisme et le cubisme, a souligné le maire Jean-Pierre Tuveri. Cela a été rendu possible grâce à l’initiative des peintres Henri Person et André Turin qui souhaitait conserver, au sein du Museon Tropelen, l’ancêtre de l’Annonciade, le témoignage du passage dans notre village des plus grands peintres du XXe siècle, comme Bonnard, Signac, Luce, Camoin, Valtat ou Manguin. Cela s’est ensuite poursuivi grâce à Georges Grammont, industriel et collectionneur d’art moderne, qui donna un nouvel élan à ce musée, à partir de 1936, en faisant aménager le premier étage de la chapelle de l’Annonciade et en amplifiant la collection originelle du Museon Tropelen avec une partie de sa propre collection mais aussi en sollicitant de nouvelles donations d’artistes, de collectionneurs ou de galeristes, ainsi que des dépôts de l’Etat qui lui permirent notamment de récupérer 45 œuvres. Cela s’est ensuite perpétué au sein de ce musée de l’Annonciade inauguré il y a 60 ans, durant cette année 1955, qui fut pour Saint-Tropez l’une des plus marquantes de son histoire. En effet, durant cette même année, un certain Roger Vadim tourna le film « Et Dieu créa la femme » avec une jeune actrice encore inconnue ; Brigitte Bardot bien sûr, qui allait devenir rapidement l’une des ambassadrices de Saint-Tropez, au même titre que Françoise Sagan, dont la notoriété, la bande de copains et les fêtes tropéziennes firent la Une de Paris-Match ».
Petit à petit, Saint-Tropez, le village chéri des peintres, fit place au cinéma et aux médias, ce qui transforma durablement l’image de notre cité en lui donnant une reconnaissance dans le monde entier.
Un hommage à ce Saint-Tropez de 1955 sera rendu à partir du mois de juillet, à l’Annonciade, et par la même occasion des les plus fameux films de l’époque, « Et Dieu créa la femme », mais aussi « La main au collet » d’Alfred Hitchcock, « La fureur de vivre » avec James Dean ou bien encore « L’or de Naples » de Vittorio de Sica seront projetés dans le cadre d’un cinéma de plein air installé pour cet été dans le jardin du musée.
Cette année le musée de l’Annonciade, le plus beau des petits musées de France comme l’a qualifié son conservateur Jean-Paul Monery, fête ses 60 ans. Pour commémorer cette anniversaire, une première exposition intitulée « Hommage aux donateurs » et organisée du 14 mars au 1er juin avait fait le pari de reconstituer l’accrochage original que Georges Grammont réalisa à l’occasion de l’inauguration du musée de l’Annonciade le 10 juillet 1955. Un pari réussi : l’exposition a séduit Tropéziens et visiteurs, puisque pas moins de 8 640 entrées ont été recensées.
« Nous avons en effet la chance à Saint-Tropez dans notre petit musée de pouvoir disposer d’une collection d’une grande cohérence qui reflète l’avant-garde picturale de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle et la naissance de grands courants artistiques, tels que le néo-impressionnisme, les nabis, le fauvisme et le cubisme, a souligné le maire Jean-Pierre Tuveri. Cela a été rendu possible grâce à l’initiative des peintres Henri Person et André Turin qui souhaitait conserver, au sein du Museon Tropelen, l’ancêtre de l’Annonciade, le témoignage du passage dans notre village des plus grands peintres du XXe siècle, comme Bonnard, Signac, Luce, Camoin, Valtat ou Manguin. Cela s’est ensuite poursuivi grâce à Georges Grammont, industriel et collectionneur d’art moderne, qui donna un nouvel élan à ce musée, à partir de 1936, en faisant aménager le premier étage de la chapelle de l’Annonciade et en amplifiant la collection originelle du Museon Tropelen avec une partie de sa propre collection mais aussi en sollicitant de nouvelles donations d’artistes, de collectionneurs ou de galeristes, ainsi que des dépôts de l’Etat qui lui permirent notamment de récupérer 45 œuvres. Cela s’est ensuite perpétué au sein de ce musée de l’Annonciade inauguré il y a 60 ans, durant cette année 1955, qui fut pour Saint-Tropez l’une des plus marquantes de son histoire. En effet, durant cette même année, un certain Roger Vadim tourna le film « Et Dieu créa la femme » avec une jeune actrice encore inconnue ; Brigitte Bardot bien sûr, qui allait devenir rapidement l’une des ambassadrices de Saint-Tropez, au même titre que Françoise Sagan, dont la notoriété, la bande de copains et les fêtes tropéziennes firent la Une de Paris-Match ».
Petit à petit, Saint-Tropez, le village chéri des peintres, fit place au cinéma et aux médias, ce qui transforma durablement l’image de notre cité en lui donnant une reconnaissance dans le monde entier.
Un hommage à ce Saint-Tropez de 1955 sera rendu à partir du mois de juillet, à l’Annonciade, et par la même occasion des les plus fameux films de l’époque, « Et Dieu créa la femme », mais aussi « La main au collet » d’Alfred Hitchcock, « La fureur de vivre » avec James Dean ou bien encore « L’or de Naples » de Vittorio de Sica seront projetés dans le cadre d’un cinéma de plein air installé pour cet été dans le jardin du musée.