Un parfum de nostalgie a flotté au-dessus du quai de la Pesquière du 23 au 25 juillet dernier. Transformé l’espace de trois soirées en une scène musicale, ce lieu mythique a rappelé de bons souvenirs aux Tropéziens qui ont connu les folles nuits des années 60 et 70. Si l’ambiance était sûrement plus festive à l’époque, le site n’a rien perdu de son romantisme ; au public comme aux artistes, il offre un cachet inoubliable, sur fond du quartier de la Ponche et du clocher de l’église, entre le clapotis des vagues, la caresse du vent et le jeu des lumières qui se reflètent dans la mer.
« C’est un site extraordinaire », a commenté Plamena Mangova. La pianiste bulgare qui vit à Bruxelles a offert, mercredi 24 juillet, un récital d’une grande virtuosité, comme ce fut le cas la veille, pour la première des Soirées de la Pesquière, lors de la prestation du guitariste classique Simon Schembri. Sur des airs de Manuel de Falla, de Villa-Lobos ou bien encore de Jean-Sébastien Bach, le musicien originaire de Malte a donné une leçon de guitare digne de son maître et professeur, Alexandre Lagoya.
La troisième soirée était l’occasion d’écouter l’orchestre à cordes de la Garde républicaine. Une douzaine de musiciens dirigés par le colonel François Boulanger, très à l’aise dans le répertoire de Mozart et de Haendel, ont accompagné la délicieuse soprano Magali Léger. Une voix de rêve dans un décor de rêve : il n’en fallait pas plus pour envoûter les quelque 300 personnes présentes ! On n’oubliera pas de sitôt la grâce des airs de Cléopâtre dans le « Jules César » de Haendel, et surtout le « Lascia ch’io pianga », l’air d’Almirena du « Rinaldo » de Haendel, rendu célèbre par le film « Farinelli ». Un moment d’anthologie.
Cette première édition des Soirées de la Pesquière était organisée par la ville de Saint-Tropez en partenariat avec l’ambassade Malte à Paris, pour le concert de Simon Schembri, l’association des Nuits du château de la Moutte pour le récital de Plamena Mangova, et la gendarmerie du Var, pour le concert final de la Garde républicaine.
Un parfum de nostalgie a flotté au-dessus du quai de la Pesquière du 23 au 25 juillet dernier. Transformé l’espace de trois soirées en une scène musicale, ce lieu mythique a rappelé de bons souvenirs aux Tropéziens qui ont connu les folles nuits des années 60 et 70. Si l’ambiance était sûrement plus festive à l’époque, le site n’a rien perdu de son romantisme ; au public comme aux artistes, il offre un cachet inoubliable, sur fond du quartier de la Ponche et du clocher de l’église, entre le clapotis des vagues, la caresse du vent et le jeu des lumières qui se reflètent dans la mer.
La pianiste bulgare Plamena Mangova.
Le guitariste maltais, Simon Schembri.
« C’est un site extraordinaire », a commenté Plamena Mangova. La pianiste bulgare qui vit à Bruxelles a offert, mercredi 24 juillet, un récital d’une grande virtuosité, comme ce fut le cas la veille, pour la première des Soirées de la Pesquière, lors de la prestation du guitariste classique Simon Schembri. Sur des airs de Manuel de Falla, de Villa-Lobos ou bien encore de Jean-Sébastien Bach, le musicien originaire de Malte a donné une leçon de guitare digne de son maître et professeur, Alexandre Lagoya.
La troisième soirée était l’occasion d’écouter l’orchestre à cordes de la Garde républicaine. Une douzaine de musiciens dirigés par le colonel François Boulanger, très à l’aise dans le répertoire de Mozart et de Haendel, ont accompagné la délicieuse soprano Magali Léger. Une voix de rêve dans un décor de rêve : il n’en fallait pas plus pour envoûter les quelque 300 personnes présentes ! On n’oubliera pas de sitôt la grâce des airs de Cléopâtre dans le « Jules César » de Haendel, et surtout le « Lascia ch’io pianga », l’air d’Almirena du « Rinaldo » de Haendel, rendu célèbre par le film « Farinelli ». Un moment d’anthologie.
Magali Léger et l’orchestre à cordes de la garde républicaine.
Cette première édition des Soirées de la Pesquière était organisée par la ville de Saint-Tropez en partenariat avec l’ambassade Malte à Paris, pour le concert de Simon Schembri, l’association des Nuits du château de la Moutte pour le récital de Plamena Mangova, et la gendarmerie du Var, pour le concert final de la Garde républicaine.
Jean-Pierre Tuveri, Maire de Saint-Tropez, Magali Léger et l’orchestre à cordes de la garde républicaine.