Vendredi 23 novembre – cinéma la Renaissance
19h : Inauguration par Jean-Pierre Tuveri, maire de Saint-Tropez, et Francis Rocard, conseiller scientifique des Mystères.
19h15 : Documentaire « L’intelligence artificielle va-t-elle nous dépasser ? », Gédéon Production, ARTE 2018.
» En mai 2014 une lettre ouverte publiée par Stephen Hawking et d’autres éminents scientifiques a sonné comme un avertissement pour l’humanité : au vu des progrès récents de l’Intelligence Artificielle (IA), il faudrait craindre – et anticiper – une prise de pouvoir de ces « super-intelligences » dans un avenir pas si lointain. Du côté des firmes du Net (Google, Amazon, Facebook, IBM), qui concentrent aujourd’hui la recherche et le développement en IA, les grandes manœuvres démarrent pour en équiper massivement nos sociétés. Progrès ou menace ? Où en est vraiment l’Intelligence Artificielle ? «
20h30 : Conférence « Intelligence Artificielle : mythes et réalités » par Jean-Claude Heudin, Responsable du groupe de recherche Digital du De Vinci Research Center.
» Depuis quelques années, l’Intelligence Artificielle connait des avancées spectaculaires. Alors que certains accueillent avec optimisme l’annonce prophétique d’une super-intelligence qui succéderait à l’intelligence humaine vers 2045, d’autres y voit la menace la plus importante pour l’humanité.
Dans cette conférence, nous ferons le point sur l’Intelligence Artificielle et ses perspectives. En particulier nous démêlerons ce qui relève de l’imaginaire, du fantasme et de la réalité des laboratoires « .
Samedi 24 novembre – salle Jean-Despas
9h30 – Table ronde : Mais que font les scientifiques ?
Perturbateurs endocriniens, espèces invasives et pandémies mondiales sont trois sujets, parmi d’autres, où le public sent que la science est impuissante à régler ces calamités qui nous menacent. Si ce n’est pas la science, ce sont les lobbys industriels et, au bout du compte, c’est notre santé qui est en jeu.
Intervenants :
Samuel Alizon, Laboratoire Maladies Infectieuses et Vecteurs
Céline Bellard, Écologue laboratoire de biologie des organismes et écosystèmes aquatiques
André Cicolella, Réseau environnement santé
11h – Table ronde : Quand la science est contestée
On pourrait croire qu’une vérité scientifique est admise par tous. Rien n’est moins vrai. Que ce soit le réchauffement climatique ou la théorie de l’évolution, ces deux théories sont fortement contestées de par le monde. Et comme science et religion se sont longuement combattues, il est instructif de s’interroger si ces grands scientifiques (Newton, Einstein, …) croyaient en Dieu.
Intervenants :
Sébastien Balibar, École Normale Supérieure
Cédric Grimoult, Centre d’histoire culturelle des sociétés contemporaines
Jacques Arnould, CNES
14h30 – Table ronde : Univers, que reste-t-il à découvrir ?
Quels ont été les progrès récents en astrophysique ? Quelles inconnues demeurent ? La première lumière de l’univers cartographiée par Planck ; les mystères de la matière sombre et de l’énergie noire ; notre univers proche en trois dimensions. Autant de sujets qui seront abordés. Mais également : qu’apporte le concept des univers multiples en parallèle ? Enfin, notre cas particulier est-il généralisable dans l’univers ? Autrement dit, notre Terre est-elle très banale ou tout à fait exceptionnelle ? Quelques réponses pourront être données, sans pourvoir définitivement répondre à la question : « sommes-nous seuls dans l’univers ? ».
Intervenants :
François Bouchet, Institut d’astrophysique de Paris
David Elbaz, Commissariat à l’énergie atomique
Christophe Galfard, Docteur de l’université de Cambridge
Marc Lachièze-Rey, Laboratoire AstroParticule et cosmologie
Daniel Pomarède, Commissariat à l’énergie atomique
Francis Rocard, Centre national d’études spatiales
Dimanche 25 novembre – salle Jean-Despas
10h – Conférence « Sapiens au XXIe siècle : des savanes à l’ère numérique »
Par Pascal Picq, paléoanthropologue Maître de conférences au Collège de France.
» Longtemps, l’évolution de l’Homme a été conçue comme une entreprise de libération envers les contraintes de la nature. Cependant les hommes, dotés d’une puissance écologique sans pareil, ont modifié les écosystèmes, d’abord en impactant les biodiversités, puis en inventant les agricultures et enchaînant les révolutions industrielles jusqu’à influencer le climat. D’un point de vue darwinien orthodoxe, les espèces doivent s’adapter aux contraintes de la nature et à la coévolution avec les autres organismes ; une formidable réussite pour Homo sapiens. Mais on oublie un autre facteur darwinien fondamental : le succès. Plus une espèce amplifie son succès démographique et écologique, plus elle doit s’adapter aux conséquences. Est-ce que Sapiens y parviendra entre l’anthropocène et l’âge numérique ? Mystère. »
Débat avec le public modéré par Dominique Leglu, directrice des rédactions de « Sciences et Avenir » et « La Recherche ».