Après les expositions consacrées à Rodin, à Botero et, dans un autre univers, à Brigitte Bardot, la ville de Saint-Tropez accroche un nouveau fleuron à son offre culturelle du printemps-été 2010. Et quel fleuron ! Rares sont en effet les musées à pouvoir exposer les œuvres d’Amedeo Modigliani, un des peintres les plus emblématiques du 20è siècle. D’abord parce qu’elles sont peu nombreuses, ensuite parce que le prêt des tableaux du maître de Livourne n’est pas aisé à obtenir, compte tenu de la côte très élevée de l’artiste.
Une quarantaine de tableaux et dessins* sont donc visibles jusqu’au 18 octobre au musée municipal de l’Annonciade. Ces oeuvres de la période 1908 – 1919 présentent un panorama sur la carrière artistique de Modigliani depuis son installation à Paris et la fin tragique de sa vie (il est mort à l’âge de 35 ans de la tuberculose).
Dans son discours inaugural, Claude Bérard, premier adjoint, représentant le maire Jean-Pierre Tuveri, a rappelé ces mots de Jean-Marie Gustave Le Clézio, prix Nobel de littérature : «Plus la vie de Modigliani sombre dans un cauchemar marqué par la misère, la souffrance, les crises éthyliques, plus son œuvre s’éclaire, s’illumine, s’allège. Cette œuvre est proche du rêve. Le rêve d’une autre vie, le rêve d’un visage parfait, d’un regard ouvert, chargé d’extase et de bonheur. Rêve peut être du féticheur qui chante pour lui même et s’enivre de son propre désir, en route vers l’au-del à de la vie ou tout est enfin réalisé».
Un art touchant, troublant et lumineux.
* Remerciements : Les 40 œuvres réunies par Jean-Paul Monery, le conservateur du musée de l’Annonciade, proviennent de musées français pour certaines, mais aussi de la Pinacothèque de Brera à Milan, de l’Albertina Museum de Vienne, du Musée des Beaux Arts de la Chaux de Fonds et de nombreuses galeries françaises et étrangères, dont deux représentants, M. Lorenceau de la Galerie « Brame et Lorenceau » de Paris, et M. Richard Nathanson, de la « Fine Art » de Londres, étaient présents à l’inauguration.
Après les expositions consacrées à Rodin, à Botero et, dans un autre univers, à Brigitte Bardot, la ville de Saint-Tropez accroche un nouveau fleuron à son offre culturelle du printemps-été 2010. Et quel fleuron ! Rares sont en effet les musées à pouvoir exposer les œuvres d’Amedeo Modigliani, un des peintres les plus emblématiques du 20è siècle. D’abord parce qu’elles sont peu nombreuses, ensuite parce que le prêt des tableaux du maître de Livourne n’est pas aisé à obtenir, compte tenu de la côte très élevée de l’artiste.
Une quarantaine de tableaux et dessins* sont donc visibles jusqu’au 18 octobre au musée municipal de l’Annonciade. Ces oeuvres de la période 1908 – 1919 présentent un panorama sur la carrière artistique de Modigliani depuis son installation à Paris et la fin tragique de sa vie (il est mort à l’âge de 35 ans de la tuberculose).
Dans son discours inaugural, Claude Bérard, premier adjoint, représentant le maire Jean-Pierre Tuveri, a rappelé ces mots de Jean-Marie Gustave Le Clézio, prix Nobel de littérature : «Plus la vie de Modigliani sombre dans un cauchemar marqué par la misère, la souffrance, les crises éthyliques, plus son œuvre s’éclaire, s’illumine, s’allège. Cette œuvre est proche du rêve. Le rêve d’une autre vie, le rêve d’un visage parfait, d’un regard ouvert, chargé d’extase et de bonheur. Rêve peut être du féticheur qui chante pour lui même et s’enivre de son propre désir, en route vers l’au-del à de la vie ou tout est enfin réalisé».
Un art touchant, troublant et lumineux.
* Remerciements : Les 40 œuvres réunies par Jean-Paul Monery, le conservateur du musée de l’Annonciade, proviennent de musées français pour certaines, mais aussi de la Pinacothèque de Brera à Milan, de l’Albertina Museum de Vienne, du Musée des Beaux Arts de la Chaux de Fonds et de nombreuses galeries françaises et étrangères, dont deux représentants, M. Lorenceau de la Galerie « Brame et Lorenceau » de Paris, et M. Richard Nathanson, de la « Fine Art » de Londres, étaient présents à l’inauguration.
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