Pour évoquer ce sujet aux multiples facettes, la Ville, organisatrice de ce colloque scientifique, avait invité, du 25 au 27 novembre, des spécialistes de tous bords, physiciens, géographes, historiens, économistes, spécialistes des questions liées au nucléaire ou à l’exploitation pétrolière, à donner leur point de vue.
En résumé, si le monde, en particulier occidental, a bien pris en compte la menace engendrée par le réchauffement climatique, les experts ne sont pas franchement optimistes quant à la possibilité de tenir l’objectif de limiter ce réchauffement à 2 degrés à l’orée du siècle prochain. Les énergies fossiles, très polluantes, vont devoir, à terme, être remplacées mais le virage énergétique, tourné notamment vers les énergies renouvelables, n’a pas été encore franchement abordé, faute d’investissements publics massifs et aussi par manque de rentabilité de ces énergies de substitution. Et pour ceux qui pensent qu’il suffira de jouer la carte du « tout électrique », il faut rappeler que la production d’électricité est majoritairement dépendante des énergies fossiles dans le monde (pétrole, charbon et gaz…). La France, avec 80% de production par les centrales nucléaires, fait figure d’exception. Le nucléaire est certes non polluant, mais bien sûr, pas sans danger.
Pour revoir les conférences et les tables rondes, rendez-vous d’ici la mi-décembre sur le site internet www.mystesres21.org
