Comme il est de tradition en terre tropézienne, l’armistice signant la fin de la Seconde guerre mondiale a été commémorée en deux temps. D’abord devant la stèle des Marines alliées, en présence d’un détachement de la Marine nationale. Le maire Jean-Pierre Tuveri a déposé une gerbe au pied de la stèle, avant que la S N S M ne lance une gerbe en mer.

La délégation, composée des élus de la municipalité, de représentants des corps constitués et des associations d’anciens combattants, des portes drapeaux, s’est ensuite déplacée vers le monument de la Libération, à côté de la salle Jean-Despas. Le maire y a lu le message du secrétaire d’Etat aux Anciens combattants, avant de rappeler la signification de la présente cérémonie.

« La capitulation nazie se déroula en plusieurs actes qu’il est intéressant d’évoquer, tant son déroulement va peser des années durant sur la situation de l’Europe. Début mai 1945, l’Allemagne vaincue est écrasée par l’action conjointe des Alliés à l’ouest et de l’Union soviétique qui s’est emparée de Berlin  à l’est. Hitler s’est suicidé le 30 avril et l’amiral Dé¶nitz, désigné comme son successeur, songe à négocier en priorité avec les occidentaux en espérant obtenir des délais pour tenir face à l’Armée rouge, sauver des troupes et rapatrier le maximum de population à l’ouest.

C’est en réalité le 7 mai 1945, à 2h41, que la reddition allemande est signée dans une salle du collège technique et moderne de Reims qui abritait le QG allié, par le maréchal Jodl, les généraux américains Eisenhower et Smith, le général français François Sevez et le général soviétique Sousloparov. En vertu de cette signature, les combats doivent cesser le 8 mai à 23h01.

L’acte ainsi paraphé provoque la fureur de Staline qui exige que la capitulation de l’Allemagne soit signée officiellement à Berlin, alors même qu’é  l’Est les combats continuent. L’exigence du dirigeant soviétique est honorée dans la nuit du 8 au 9 mai à 23h16, heure de l’Ouest, et minuit 16 heure de Moscou, dans une villa de la banlieue de Berlin. Un nouvel acte de capitulation est signé par l’amiral von Friedeburg et le maréchal Keitel, en présence du maréchal Joukov pour l’URSS et des représentants des Etats-Unis, de la Grande-Bretagne et de la France.

La reddition allemande a donc eu lieu le 9 mai pour les Soviétiques et leurs alliés, ce qui explique que près de 70 ans plus tard, les Russes et les pays voisins d’Europe centrale et orientale, commémorent toujours la capitulation, non pas le 8 mai, comme les pays occidentaux, mais un jour plus tard ».

 

Le maire a aussi rappelé le bilan de cet effroyable conflit avant d’évoquer le rôle protecteur de l’Europe.

« La Seconde guerre mondiale reste le plus vaste conflit armé que l’humanité ait connu, mobilisant plus de 100 millions de combattants de 61 pays et provoquant la mort de plus de 60 millions d’individus, dont 80% de civils, hommes, femmes, enfants.

Elle est aussi synonyme de nouveaux « termes » qui évoquent encore aujourd’hui la barbarie dont l’homme a été capable 6 années durant : crimes de guerre, déportation, camps de concentration, camps d’extermination, chambres à gaz, Shoah, crimes contre l’humanité, génocide. Sans oublier les premières bombes atomiques, sur Hiroshima et Nagasaki.

A l’heure où l’actualité se porte sur les risques engendrés par la situation en Ukraine et sur les élections européennes à venir le 25 mai prochain, il est utile de se rappeler que c’est bien l’Europe, fruit de la réconciliation franco-allemande, qui nous a préservés depuis près de 70 ans d’un nouveau conflit majeur et qui nous permet encore aujourd’hui de vivre en paix avec nos voisins.

Une considération qu’il convient de ne pas oublier à l’heure où nous sommes appelés à se prononcer sur son sort ».

Dépose de gerbe aux victimes de la seconde guerre mondiale.

Dépose de gerbe aux victimes de la seconde guerre mondiale.

Dépose de gerbe aux victimes de la seconde guerre mondiale.

Comme il est de tradition en terre tropézienne, l’armistice signant la fin de la Seconde guerre mondiale a été commémorée en deux temps. D’abord devant la stèle des Marines alliées, en présence d’un détachement de la Marine nationale. Le maire Jean-Pierre Tuveri a déposé une gerbe au pied de la stèle, avant que la S N S M ne lance une gerbe en mer.

La délégation, composée des élus de la municipalité, de représentants des corps constitués et des associations d’anciens combattants, des portes drapeaux, s’est ensuite déplacée vers le monument de la Libération, à côté de la salle Jean-Despas. Le maire y a lu le message du secrétaire d’Etat aux Anciens combattants, avant de rappeler la signification de la présente cérémonie.

« La capitulation nazie se déroula en plusieurs actes qu’il est intéressant d’évoquer, tant son déroulement va peser des années durant sur la situation de l’Europe. Début mai 1945, l’Allemagne vaincue est écrasée par l’action conjointe des Alliés à l’ouest et de l’Union soviétique qui s’est emparée de Berlin  à l’est. Hitler s’est suicidé le 30 avril et l’amiral Dé¶nitz, désigné comme son successeur, songe à négocier en priorité avec les occidentaux en espérant obtenir des délais pour tenir face à l’Armée rouge, sauver des troupes et rapatrier le maximum de population à l’ouest.

C’est en réalité le 7 mai 1945, à 2h41, que la reddition allemande est signée dans une salle du collège technique et moderne de Reims qui abritait le QG allié, par le maréchal Jodl, les généraux américains Eisenhower et Smith, le général français François Sevez et le général soviétique Sousloparov. En vertu de cette signature, les combats doivent cesser le 8 mai à 23h01.

L’acte ainsi paraphé provoque la fureur de Staline qui exige que la capitulation de l’Allemagne soit signée officiellement à Berlin, alors même qu’é  l’Est les combats continuent. L’exigence du dirigeant soviétique est honorée dans la nuit du 8 au 9 mai à 23h16, heure de l’Ouest, et minuit 16 heure de Moscou, dans une villa de la banlieue de Berlin. Un nouvel acte de capitulation est signé par l’amiral von Friedeburg et le maréchal Keitel, en présence du maréchal Joukov pour l’URSS et des représentants des Etats-Unis, de la Grande-Bretagne et de la France.

La reddition allemande a donc eu lieu le 9 mai pour les Soviétiques et leurs alliés, ce qui explique que près de 70 ans plus tard, les Russes et les pays voisins d’Europe centrale et orientale, commémorent toujours la capitulation, non pas le 8 mai, comme les pays occidentaux, mais un jour plus tard ».

Dépose de gerbe aux victimes de la seconde guerre mondiale.

Le maire a aussi rappelé le bilan de cet effroyable conflit avant d’évoquer le rôle protecteur de l’Europe.

« La Seconde guerre mondiale reste le plus vaste conflit armé que l’humanité ait connu, mobilisant plus de 100 millions de combattants de 61 pays et provoquant la mort de plus de 60 millions d’individus, dont 80% de civils, hommes, femmes, enfants.

Elle est aussi synonyme de nouveaux « termes » qui évoquent encore aujourd’hui la barbarie dont l’homme a été capable 6 années durant : crimes de guerre, déportation, camps de concentration, camps d’extermination, chambres à gaz, Shoah, crimes contre l’humanité, génocide. Sans oublier les premières bombes atomiques, sur Hiroshima et Nagasaki.

A l’heure où l’actualité se porte sur les risques engendrés par la situation en Ukraine et sur les élections européennes à venir le 25 mai prochain, il est utile de se rappeler que c’est bien l’Europe, fruit de la réconciliation franco-allemande, qui nous a préservés depuis près de 70 ans d’un nouveau conflit majeur et qui nous permet encore aujourd’hui de vivre en paix avec nos voisins.

Une considération qu’il convient de ne pas oublier à l’heure où nous sommes appelés à se prononcer sur son sort ».

Dépose de gerbe aux victimes de la seconde guerre mondiale.

Dépose de gerbe aux victimes de la seconde guerre mondiale.

Dépose de gerbe aux victimes de la seconde guerre mondiale.